"Le message que je vous transmets aujourd'hui est un message d'unité", a déclaré Ahmadinejad de Baabda./
"Nous avons tous les deux des intérêts et des ennemis communs", a-t-il affirmé, en référence à Israël que le Hezbollah a combattu durant la guerre de 2006 ainsi que dans le sud du Liban jusqu'au retrait de ses troupes en 2000 après 22 ans d'occupation. Il a également salué les efforts des trois présidents libanais, Sleiman, Berry et Hariri, pour garder le pays libre et uni.
"La résistance du peuple, du gouvernement et de l'armée du Liban contre l'ennemi sioniste n'est pas seulement une source de fierté pour les Libanais mais pour toute la région car elle a changé l'équilibre des forces en faveur des peuples de cette région", a affirmé M. Ahmadinejad.
"Tant que l'esprit d'agression existe dans la région, celle-ci ne connaîtra pas la stabilité", a prévenu le président conservateur, qui effectue sa première visite au Liban depuis son élection en 2005.
Cette visite du chef d'État d'un pays qui est le principal parrain politique et militaire du Hezbollah , a créé une controverse au Liban, le camp pro-occidental reprochant à Téhéran son "ingérence" et craignant que le pays ne devienne une "base iranienne" aux portes de l'État hébreu.
M. Ahmadinejad a éludé une question d'une journaliste à ce sujet, se contentant d'affirmer que le peuple iranien se tenait aux côtés des Libanais.
"Le message que je vous transmets aujourd'hui est un message d'unité", a-t-il dit.
Il a par ailleurs présenté au président Sleiman un "nanoscope" (instrument de visualisation en trois dimensions) fabriqué en Iran.
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