Le gouverneur de la BoJ souhaite encourager la baisse des taux à court et long terme.
Plusieurs pays, dont le Japon mais aussi le Brésil, s'inquiètent des conséquences du mouvement de retrait des politiques de soutien de la demande et de crédit facile, notamment en Europe, sur la reprise économique jugée encore fragile.
La Banque du Japon, pressée par le gouvernement qui lutte contre la déflation, a ramené début octobre son taux directeur au jour le jour à zéro et adopté de nouvelles modalités pour abreuver le marché de liquidités. La BoJ souhaite de la sorte encourager la baisse des taux à court et long terme afin de faciliter l'investissement et l'octroi de crédits.
Le Japon a récemment décidé de revenir à une politique de taux zéro pour relancer son économie.
Les États-Unis et l'Europe ont des leçons à tirer de la « décennie perdue » au Japon, pendant laquelle l'économie japonaise n'a jamais réussi à se relancer après l'éclatement de la bulle spéculative au début des années 90, a encore dit le gouverneur de la BoJ. Ce dernier participait ce week-end à Washington à l'assemblée annuelle du Fonds monétaire international.
M. Shirakawa a reconnu que les politiques pouvaient certes « varier d'un pays à l'autre », mais que les défis étaient « communs à tous les pays avancés en dépit des différences dans les situations économiques ».