"Nous comprenons que la situation est difficile et complexe", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs, qui a refusé de commenter directement les dernières déclarations d'Islamabad à l'endroit des Etats-Unis.
M. Gibbs a au contraire usé d'un langage diplomatique et ménagé le Pakistan, partenaire clef des Etats-Unis dans la région.
"Nous sommes encouragés par les mesures que le gouvernement pakistanais a prises dans les zones tribales pour mettre sur Al-Qaïda une pression qu'il n'avait encore jamais connue auparavant".
Le Pakistan, mis en cause dans un rapport américain pour un manque de détermination à combattre Al-Qaïda et les talibans afghans, a indiqué jeudi qu'il ne voyait "aucune justification" aux attaques de drones, appelant Washington à "réviser sa politique".
Au moins 120 camions d'équipements ou de carburant destinés aux forces internationales en Afghanistan --essentiellement américaines-- ont été incendiés en une semaine dans cinq attaques audacieuses, dont les deux dernières sont survenues mercredi.
Les talibans pakistanais, qui ont fait allégeance à Al-Qaïda, les ont revendiquées, "en représailles" aux tirs, quasi-quotidiens depuis un mois, des drones de la CIA ciblant, dans les zones tribales du nord-ouest frontalières avec l'Afghanistan, les cadres et combattants du réseau d'Oussama ben Laden.
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