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Liban

Mandats d’arrêt syriens : Joumblatt dénonce l’attitude du 14 Mars

Dans une volonté de minimiser l'importance des mandats d'arrêt, Walid Joumblatt a estimé hier que cette affaire pouvait être réglée « à travers des voies politiques et judiciaires ». Rappelant le mandat d'arrêt émis il y a quelques années contre lui, Joumblatt s'est demandé où est « le problème » dans le fait que « la Syrie émette des mandats contre des personnalités libanaises », soulignant que cette affaire ne concernait en fait que « 4 personnes, dont une seule qui a monté de toutes pièces cette affaire ». Ces personnes sont, selon M. Joumblatt, celles qui « brouillent les relations avec la Syrie ».
Il s'est ensuite étonné de la réaction des membres du 14 Mars, estimant qu'elle était « incompréhensible » et qu'elle « nous ramenait en arrière dans la relation avec la Syrie, chaque fois que cette relation s'améliorait ». Il a ainsi accusé le 14 Mars de ne rien faire que « scander des slogans de liberté, de souveraineté et d'indépendance ».
Concernant les propos de Saad Hariri qui a estimé être « personnellement lésé par les mandats d'arrêt », M. Joumblatt a déclaré que le Premier ministre avait lui-même déjà fait état de l'existence de ces faux témoins, qu'il s'étonnait de ses propos.
Notons que les propos de M. Joumblatt ont été recueillis alors que ce dernier attendait la visite de Maura Connelly, la nouvelle ambassadrice américaine.
Par ailleurs, le membre du Rassemblement démocratique, le député Antoine Saad, avait déclaré plus tôt que l'action du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) ne s'arrêterait pas, et que Walid Joumblatt le « savait parfaitement ».
Dans une volonté de minimiser l'importance des mandats d'arrêt, Walid Joumblatt a estimé hier que cette affaire pouvait être réglée « à travers des voies politiques et judiciaires ». Rappelant le mandat d'arrêt émis il y a quelques années contre lui, Joumblatt s'est demandé où est...
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