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Liban

Le Bloc du futur dénonce une « mesure négative régressive »

C'est un ton prudent que le Bloc du futur a adopté hier pour commenter l'affaire des mandats d'arrêt syriens contre 33 personnalités, libanaises, arabes et occidentales. Il a quand même dénoncé une « mesure négative et régressive si les informations rapportées par la presse à ce sujet s'avèrent exactes ».
Réuni hier sous la présidence de M. Fouad Siniora, le Bloc du futur a réaffirmé son attachement au Tribunal spécial pour le Liban pour démasquer les assassins de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri, et les auteurs des autres attentats politiques « sur base de preuves solides et confirmées », et pour « s'assurer que le Liban ne restera pas une scène ouverte dans laquelle des crimes impunis sont commis ».
Le député Ziad Kadri a donné lecture du communiqué qui s'est aussi arrêté sur l'affaire des mandats d'arrêt syriens contre 33 personnalités. « À en croire les informations publiées par la presse, ce sont des mandats politiques et médiatiques qui ont été émis, surtout que l'État libanais n'a reçu aucun document par les canaux officiels », indique le texte, qui poursuit : « En tout état de cause, si ces informations s'avèrent véridiques, les deux États libanais et syrien sont tenus de se conformer aux accords conclus entre eux. Il reste que l'initiative dont il est question n'a aucune substance politique si l'on tient compte de la convention juridique libano-syrienne de 1951 et les textes annexes de 1996. »
Au plan politique, le Bloc du futur a cependant jugé, toujours « en se fondant sur les informations rapportées par la presse, que le procédé syrien démontre à quel point (Damas) prend à la légère l'État libanais, ses institutions, ses administrations et son prestige ». « Il représente aussi, a-t-il jugé, un pas négatif et régressif, face aux efforts importants et soutenus déployés par les pôles du pouvoir et notamment par le président Michel Sleiman et le Premier ministre, Saad Hariri, afin de consolider les relations bilatérales. »
Le parti de M. Hariri a par ailleurs insisté sur le fait que les relations libano-syriennes « ne sont pas provisoires (...) et ne devraient pas être affectées par des positions passagères. Elles doivent rester aussi solides que leurs bases ».

C'est un ton prudent que le Bloc du futur a adopté hier pour commenter l'affaire des mandats d'arrêt syriens contre 33 personnalités, libanaises, arabes et occidentales. Il a quand même dénoncé une « mesure négative et régressive si les informations rapportées par la presse à ce sujet s'avèrent...
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