Les députés du Courant du futur réunis sous l’égide de Saad Hariri. Photo Dalati et Nohra
« Toutes les tentatives d'intimidation et les menaces ne serviront à rien, car elles n'influeront aucunement sur notre engagement total à l'égard du tribunal international, ce dernier ayant été au cœur des résolutions unanimement adoptées lors de la conférence de dialogue national, comme il fut et est toujours l'un des principaux points de toutes les déclarations ministérielles adoptées depuis l'assassinat de Rafic Hariri, jusqu'au gouvernement en place », note le communiqué.
« Les tentatives de tricherie pour ce qui a trait à l'unanimité nationale autour du TSL constituent des incitations au désaccord et à la haine entre les Libanais, ajoute le Courant du futur. Et ces derniers ne voient pas le tribunal sous un angle vindicatif, ni personnel, ni familial. Il s'agit d'une cause centrale liée à la défense du système démocratique et à la protection de la vie politique et des libertés individuelles et publiques contre le terrorisme », ajoute le texte.
Et de poursuivre : « Suite à ces considérations, le bloc réaffirme son attachement à la fois au tribunal et à la stabilité, face à toutes les menaces. Il affirme qu'il restera ferme dans son rejet de tout ferment de discorde ou de divisions et qu'il continuera d'appeler à régler tous les problèmes d'une manière responsable et calme afin de renforcer l'unité nationale, surtout dans le contexte régional actuel et face à la menace israélienne contre le Liban et sa souveraineté. »
« Le bloc réaffirme en outre son engagement à défendre ses constantes que sont la légalité, l'accord de Taëf, l'arabité du Liban, sa liberté, sa souveraineté, son indépendance et son système démocratique », conclut le communiqué.
Avant la réunion du bloc, le député Ammar Houry avait fait valoir à la chaîne ANB que le camp politique dont il relève « n'est pas concerné par la demande du camp adverse de supprimer le TSL ».
« Nous ne sommes pas la partie qui fournira le verdict et nous n'avons aucune compétence dans ce dossier. En conséquence, lorsque le camp adverse interpelle le tribunal, c'est avec ce dernier qu'il se trouve en état d'hostilité, pas avec nous. Voilà pourquoi tout le flot de menaces que le camp adverse lance dans notre direction est inacceptable et n'a aucune valeur », a déclaré M. Houry.
« Il n'y aura pas de compromis sur le tribunal, a-t-il affirmé. Ce que fait le camp adverse, tantôt au sujet du financement du TSL, tantôt en utilisant d'autres prétextes, et probablement qu'il y en aura encore de nouveaux, ne mènera nulle part. »