« Je pense qu'en favorisant l'apaisement et les discours calmes, nous pouvons ensemble parvenir à toutes les solutions politiques, de développement et pratiques », a-t-il déclaré au terme de l'entretien qui a eu lieu au Sérail.
Prié de dire s'il a expliqué au chef du gouvernement la position qu'il avait adoptée la veille au sujet du Tribunal spécial sur le Liban, lorsqu'il avait déclaré « si seulement nous n'avions pas eu le tribunal, et pourtant... », M. Joumblatt a déclaré : « J'étais clair dans mon discours au sujet du TSL hier (dimanche). L'ambassadeur de Russie, Serguei Boukine, s'est lui aussi exprimé à ce sujet, à sa façon intelligente en disant :" Nous sommes pour le TSL, mais faites attention. " En définitive, le tribunal existe, mais nous devons rester vigilants. Comment ? En joignant les efforts pour éviter les tensions, mais tout en tenant un discours calme. »
Au journaliste qui insistait sur le sujet en lui rappelant ses propos au sujet du TSL, M. Joumblatt a répondu : « Mes propos étaient pour l'histoire. Aujourd'hui, nous avons le regard tourné vers l'avenir. Le passé est révolu et nous discutons dans la perspective de l'avenir pour voir avec toutes les parties comment faire face de manière commune à d'éventuelles tensions ou conséquences (fâcheuses de la publication de l'acte d'accusation) sur les plans politique et de sécurité. Maintenir ce genre de discours violent est inutile. »