"Le Bloc irakien pense que le type actuel de gouvernement dirigé par Maliki ne peut se reproduire, par conséquent le Bloc irakien ne prendra pas part à un gouvernement dont (Maliki) serait le chef", a affirmé le bloc de M. Allawi dans un communiqué diffusé tard vendredi soir.
Lors des législatives du 7 mars, le Bloc irakien, alliance laïque soutenue par les sunnites et emmenée par l'ancien chef du gouvernement Iyad Allawi, est arrivé en tête, avec deux sièges d'avance sur l'Alliance de l'Etat de droit (AED) du Premier ministre sortant Nouri al-Maliki, un mouvement chiite.
Malgré des mois de négociations et les multiples tentatives américaines de conciliation, aucun des deux n'est parvenu à forger une coalition de gouvernement. Mi-août, les deux rivaux ont rompu leurs négociations.
L'AED a forgé avec les partis religieux chiites de l'Alliance nationale irakienne (ANI - 70 sièges) une alliance à laquelle il manque quatre sièges pour être majoritaire.
Le Bloc irakien a indiqué dans son communiqué qu'il percevait cette union fraîchement constituée comme "une tentative désespérée de renforcer le sectarisme politique".
Le blocage politique se prolonge alors que Washington a mis un terme à sa mission de combat en Irak le 31 août et craint que la vacance au pouvoir n'ouvre une brèche profitable aux extrémistes et à une déstabilisation du pays.
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a demandé jeudi un effort aux dirigeants irakiens. Elle et son homologue irakien, Hoshyar Zebari, ont évoqué l'importance de voir les dirigeants former un gouvernement.
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