C'est la première fois qu'un haut responsable russe déclare sans ambiguïté que ces missiles sont concernés par les sanctions prises début juin par l'ONU contre la République islamique en raison de son programme nucléaire controversé.
"La direction du pays a pris la décision d'arrêter le processus de livraison et nous l'appliquons".
Interrogé pour savoir si le contrat de livraison de ces armes serait résilié, le général Makarov a répondu: "Nous verrons, cela dépendra du comportement de l'Iran".
C'est la première fois qu'un haut responsable russe déclare sans ambiguïté que ces missiles sont concernés par les sanctions prises début juin par l'ONU contre la République islamique en raison de son programme nucléaire controversé.
En juin, le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, avait indiqué que Moscou avait pris la décision de "geler" la livraison de S-300 à Téhéran.
Cette décision était intervenue après l'adoption de la résolution de l'ONU interdisant notamment la vente à l'Iran de certains armements lourds.
Des responsables russes avaient alors multiplié les déclarations mettant en question la livraison prévue de longue date de ces missiles à la République islamique, et le président russe, Dmitri Medvedev, avait ordonné aux autorités d'établir une liste de toutes les armes concernées par les sanctions de l'ONU.
Membre permanent du Conseil de sécurité, la Russie a voté en faveur des sanctions iraniennes en dépit de ses liens avec Téhéran dans le domaine économique et énergétique.
La Russie et l'Iran ont convenu en 2007 de la livraison de S-300, mais Moscou n'a jamais fourni ces armes, arguant de problèmes techniques.
Israël, les États-Unis et l'Europe se sont élevés contre ce contrat, car le système perfectionné de missiles permettrait à Téhéran de défendre efficacement ses installations nucléaires.
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