« Street Fighter IV » est également compatible avec l’iPhone et l’iPad.
Lieu majeur de la culture ludo-numérique en Asie, le Tokyo Game Show, qui fêtait sa 20e édition, a réuni durant quatre jours (dont deux réservés aux professionnels) un large éventail de divertissements, le jeu vidéo dépassant largement le cadre des consoles fixes ou portables dédiées.
Les grands noms du secteur, le japonais Sony et l'américain Microsoft, ont rivalisé avec chacun leurs nouveaux dispositifs de jeu, faisant appel à des techniques de reconnaissance de
mouvements.
Outre ces nouveautés bientôt disponibles dans le commerce, se remarquaient les jeux en réseaux, ceux exploitant les technologies d'affichage en trois dimensions (3D) et les divertissements où images et lieux réels se mêlent aux figures et espaces virtuels.
Quelque 180000 visiteurs ont arpenté les huit halls (54000 mètres carrés) occupés par plus de 150
exposants.
Le surnommé TGS 2010 a consacré aussi une large place aux amusements numériques conçus pour les mobiles, ainsi que pour la gamme de populaires produits du groupe américain Apple (téléphones iPhone, baladeurs iPod, tablette numérique multimédia iPad).
Selon l'Association japonaise des développeurs de jeu (Cesa), toutes plates-formes confondues, quelque 700 jeux ont été présentés cette année. Y figuraient une centaine de titres pour PC, autant pour la console de poche Nintendo DS, une vingtaine pour la machine de salon PlayStation 3 (PS3) de Sony et une dizaine pour le modèle concurrent Wii de Nintendo, bien que ce pionnier japonais du secteur était absent du Salon.
Plus de 100 titres conçus par des studios professionnels ont été annoncés pour les téléphones portables, dont 45 pour la seule gamme iPhone.
Comme souvent, les jeux d'action caracolent en tête, aux côtés des simulations et jeux de rôle.
Le TGS était aussi un lieu de rendez-vous pour les «cosplayers», jeunes gens qui se déguisent à la perfection en héros de jeu vidéo, animation ou manga, pour être
photographiés.