Parallèlement, le président israélien, Shimon Peres, et le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, sont partis hier pour les États-Unis, où était également attendu le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Ces visites interviennent alors que les négociations directes entre Israël et les Palestiniens, qui ont repris le 2 septembre sous l'égide des États-Unis, achoppent sur la poursuite de la colonisation juive en Cisjordanie. Elles pourraient permettre de chercher une issue à ce désaccord. Shimon Peres doit prendre part aux travaux de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, alors que M. Barak doit rencontrer notamment son homologue, Robert Gates, et la secrétaire d'État, Hillary Clinton. De son côté, Mahmoud Abbas doit se rendre à l'Assemblée générale de l'ONU.
Un haut responsable palestinien a indiqué à l'AFP « qu'il y a des préparatifs en vue d'une rencontre entre (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu, Obama et Abbas. Il y a un espoir qu'ils se rencontrent ». Mais les services de M. Netanyahu ont indiqué qu'il ne prévoyait pas de se rendre aux États-Unis cette semaine et n'ont pas précisé s'il rencontrerait M. Abbas avant la fin du moratoire sur la construction dans les colonies en Cisjordanie, qui expire à la fin du mois de septembre. Israël refuse de prolonger le moratoire en dépit des pressions américaines et des avertissements des Palestiniens qui ont indiqué qu'ils rompraient les négociations en cas de relance de la colonisation. Hier, Mme Clinton a de nouveau espéré que le moratoire serait prolongé.