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Culture - Lu et approuvé

« Les tendres plaintes », de Yoko Ogawa (éditions Acte Sud)

Lu. Parce que ce livre, écrit en 1996 et paru aux éditions « Acte Sud » en 2010, vient d'être traduit par Rose-Marie Makino et Yukari Kometani, et que chaque œuvre de l'écrivain japonaise est attendue avec impatience et curiosité.
Lu. Parce que Les tendres plaintes renvoie à un morceau classique de Rameau et évoque une relation harmonieuse entre la littérature et la musique.
Lu. Parce que tout ce qui concerne le Japon comme arts, écriture ou autres disciplines nous plonge dans un monde qui nous est encore mystérieux, mais qu'on a hâte de découvrir.
Lu. Parce que cet ouvrage, petit format allongé, inspire, d'après la couverture, une certaine rêverie, mais également une sorte de silence intérieur insondable et
insaisissable.
Approuvé. Pour le décor presque onirique dans lequel nous fait voyager Yoko Ogawa. Avec sa description minutieuse de la végétation, des mouvements du temps, de l'eau, le regard s'infiltre dans chaque interstice de la nature en s'inondant de lumière.
Approuvé. Parce que les résonances de cet ouvrage sont non seulement des échos musicaux, mais aussi des résonances du cœur.
Approuvé. Car l'histoire de ces trois âmes fêlées, qui ont fui leur vie urbaine (deux ayant quitté leur conjoint et l'une ayant perdu son amoureux) et qui essayent de se ressourcer dans la solitude, nous touche.
Approuvé. Parce qu'il y a une certaine pudeur à décrire tous ces sentiments qui jaillissent en flots et qui sont pourtant illustrés de la manière la plus minimaliste et la plus épurée qu'ils soient.
Approuvé. Parce que qui d'entre nous n'aspire pas à cette harmonie du corps et de l'esprit ? Cette harmonie qu'on retrouve dans la confection manuelle du clavecin (instrument musical aux sonorités passéistes) et par une description très minutieuse et très sensuelle de cette démarche « choisir le bois, le raboter à la varlope, creuser les rainures. Incurver les planches, faire fondre la colle, ajuster ».
Approuvé. Parce qu'il y a des livres comme Les tendres plaintes qui exigent du lecteur de tendre l'oreille, mais aussi le cœur pour mieux en ressentir l'écriture.
Lu. Parce que ce livre, écrit en 1996 et paru aux éditions « Acte Sud » en 2010, vient d'être traduit par Rose-Marie Makino et Yukari Kometani, et que chaque œuvre de l'écrivain japonaise est attendue avec impatience et curiosité. Lu. Parce que Les tendres plaintes renvoie à un morceau classique de Rameau et évoque une...

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