"Je prie pour les victimes et je demande que le respect de la liberté religieuse et la logique de la réconciliation et de la paix prévalent sur la haine et la violence", a dit le pape dans un appel lancé à la fin de son audience hebdomadaire, devant 7.000 fidèles, selon le Vatican.
Le pape a déclaré suivre "avec préoccupation" ce qui se passe actuellement "dans plusieurs régions d'Asie méridionale, particulièrement en Inde, au Pakistan et en Afghanistan".
Le pasteur d'une église évangéliste d'une cinquantaine de fidèles en Floride, qui avait menacé de faire brûler des centaines d'exemplaires du Coran le jour de la commémoration des attaques du 11 septembre 2001, avait finalement renoncé à son projet samedi après avoir déclenché une polémique planétaire.
Mais la simple menace de brûler le livre sacré des musulmans a provoqué des émeutes et manifestations à travers le monde, notamment en Afghanistan où deux manifestants ont été tués dimanche par les forces afghanes cherchant à disperser un rassemblement.
En citant le Pakistan, le pape fait également référence aux récents attentats perpétrés dans ce pays, a précisé le Vatican. Jeudi, trois personnes ont été tuées et deux grièvement blessées dans un attentat à la voiture piégée devant le domicile d'un ministre provincial à Quetta, dans le sud-ouest du Pakistan.
Il s'agissait du neuvième attentat en neuf jours dans ce pays, où plus de 3.700 personnes ont été tuées en trois ans dans une vague d'attaques terroristes, suicide pour la plupart, commises essentiellement par les talibans alliés à Al-Qaïda et des groupes islamistes radicaux qui leur sont liés.
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