Le bureau de presse du général Jamil Sayyed a répliqué hier dans un communiqué aux protestations émises la veille par l'ambassade d'Égypte à Beyrouth, qui avait accusé le général Sayyed d'incitation contre la sécurité de ses diplomates.
Dimanche, au cours de sa conférence de presse, l'ancien directeur général de la Sûreté générale avait accusé l'Égypte de chercher à provoquer une guerre civile au Liban. Il avait nommément cité un diplomate de l'ambassade, Ahmad Hilmi, le soupçonnant d'œuvrer à cette fin dans ses contacts avec les Libanais.
Le bureau de presse du général Sayyed invite l'ambassade d'Égypte à ouvrir « une enquête interne » et à « dépêcher auprès du général un délégué afin qu'il prenne connaissance du fait que c'est le diplomate dont il avait cité le nom (Ahmad Hilmi) qui met en danger la sécurité des membres de l'ambassade et qui en assume l'entière responsabilité, en prenant des positions irresponsables devant ses visiteurs libanais ».
Selon le bureau de presse, « ces positions ne sont conformes ni à l'image de son pays ni à la nature de sa mission au Liban ».
« Les propos tenus par le général Sayyed au cours de sa conférence de presse ne sont qu'un service gratuit offert par lui à l'ambassade et à la sécurité de ses diplomates. La chancellerie est donc appelée à prendre conscience du problème et à le traiter de manière objective, au lieu de se livrer à une intimidation à l'encontre du général », conclut le bureau de presse.