La prière de la fête dans la mosquée Mohammad al-Amine, au centre-ville de Beyrouth./
"Il est inacceptable de régler nos différends en ayant recours aux armes; celles-ci ne devraient jamais être l'arbitre", a déploré le mufti Kabbani, ajoutant qu'aucune légitimité ne peut être accordée à des armes qui sont utilisées dans les ruelles peuplées de Beyrouth, contre ses propres habitants : "Quelles que soient les raisons, seules les armes qui sont dirigées contre l'ennemi israélien sont légitimes".
Et Kabbani d'ajouter : Il est très facile d'allumer le feu, mais cela ne servira que les intérêts de notre ennemi israélien. Nous nous devons de vivre ensemble, nous nous devons de rester unis afin de défendre notre dignité. "Il n'y a pas lieu à crier victoire quand les armes servent à s'entretuer et à se détruire", a conclu cheikh Kabbani.
D'un autre côté, le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a appelé les Libanais à l'unité et au respect de toutes les religions. Le dignitaire chiite les a invités "à s'entraider, à traiter entre eux comme des frères, à s'écarter de tout fanatisme et de tout égoïsme, à se monter généreux à l'égard des nécessiteux, à rester unis et en contact les uns avec les autres afin de sauvegarder leur patrie et servir ses intérêts supérieurs".