Seize personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants, ont été tuées et plus de 50 blessées mardi dans un attentat à la voiture piégée visant le quartier-général de la police de Kohat, dans le nord-ouest du Pakistan, a annoncé la police pakistanaise.
Six policiers ont été tués, ainsi que quatre femmes et six enfants qui venaient de rompre le jeûne du ramadan dans cette ville proche des zones tribales de Khyber et d'Orakzai, selon la même source.
Les rebelles talibans ont lancé une série d'attaques depuis une semaine au Pakistan, à quelques jours de la fin du ramadan.
"C'était un attentat à la voiture piégée. Nous enquêtons pour savoir si le véhicule était garé ou s'il s'agit d'un attentat suicide", a déclaré à l'AFP un haut responsable de l'administration locale, Khalid Khan.
Le bilan de 16 morts à été confirmé par un haut responsable de la police à Kohat, Dilawar Bangash, qui a fait état de 54 blessés.
Le véhicule piégé a gravement endommagé une caserne de la police et des maisons situées aux environs se sont effondrées, prenant au piège plusieurs personnes. Les secours progressaient difficilement, l'électricité ayant été coupée après l'explosion.
L'attentat de Kohat n'a encore fait l'objet d'aucune revendication, mais les talibans avaient revendiqué plus tôt dans la journée un autre attentat qui a fait 19 morts lundi, dont neuf policiers, à Lakki Marwat, dans la province de Khyber. Ils avaient également annoncé qu'ils allaient poursuivre leurs attaques contre les forces de sécurité.
"Nous attaquons les forces de sécurité pakistanaises parce que le gouvernement a autorisé les attaques de drones américains contre nous", a déclaré le porte-parole des talibans pakistanais, Azam Tariq, joint au téléphone par l'AFP.
"Nous continuerons nos attaques suicide contre les forces de sécurité. Les civils ne doivent pas s'en approcher", a-t-il ajouté.
Vendredi, un kamikaze avait fait exploser sa bombe au coeur d'un rassemblement de chiites à Quetta (sud-ouest), tuant 59 personnes. Et le 1er septembre, un triple attentat a tué 31 personnes lors d'une procession chiite à Lahore.
Les zones tribales du nord-ouest, frontalières avec l'Afghanistan, sont le fief du TTP, le parti des talibans pakistanais, et d'autres groupes islamistes, mais aussi le sanctuaire présumé des cadres d'Al-Qaïda, qui y entraîne ses troupes.
Six policiers ont été tués, ainsi que quatre femmes et six enfants qui venaient de rompre le jeûne du ramadan dans cette ville proche des zones tribales de Khyber et d'Orakzai, selon la même source.
Les rebelles talibans ont lancé une série d'attaques depuis une semaine au Pakistan, à quelques jours de la fin du ramadan.
"C'était un attentat à la voiture piégée. Nous enquêtons pour savoir si le véhicule était garé ou s'il s'agit d'un attentat suicide", a déclaré à l'AFP un haut responsable de l'administration locale, Khalid Khan.
Le bilan de 16 morts à été confirmé par un haut responsable de la police à Kohat, Dilawar Bangash, qui a fait état de 54 blessés.
Le véhicule piégé a gravement endommagé une caserne de la police et des maisons situées aux environs se sont effondrées, prenant au piège plusieurs personnes. Les secours progressaient difficilement, l'électricité ayant été coupée après l'explosion.
L'attentat de Kohat n'a encore fait l'objet d'aucune revendication, mais les talibans avaient revendiqué plus tôt dans la journée un autre attentat qui a fait 19 morts lundi, dont neuf policiers, à Lakki Marwat, dans la province de Khyber. Ils avaient également annoncé qu'ils allaient poursuivre leurs attaques contre les forces de sécurité.
"Nous attaquons les forces de sécurité pakistanaises parce que le gouvernement a autorisé les attaques de drones américains contre nous", a déclaré le porte-parole des talibans pakistanais, Azam Tariq, joint au téléphone par l'AFP.
"Nous continuerons nos attaques suicide contre les forces de sécurité. Les civils ne doivent pas s'en approcher", a-t-il ajouté.
Vendredi, un kamikaze avait fait exploser sa bombe au coeur d'un rassemblement de chiites à Quetta (sud-ouest), tuant 59 personnes. Et le 1er septembre, un triple attentat a tué 31 personnes lors d'une procession chiite à Lahore.
Les zones tribales du nord-ouest, frontalières avec l'Afghanistan, sont le fief du TTP, le parti des talibans pakistanais, et d'autres groupes islamistes, mais aussi le sanctuaire présumé des cadres d'Al-Qaïda, qui y entraîne ses troupes.
Seize personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants, ont été tuées et plus de 50 blessées mardi dans un attentat à la voiture piégée visant le quartier-général de la police de Kohat, dans le nord-ouest du Pakistan, a annoncé la police pakistanaise.Six policiers ont été tués, ainsi que quatre femmes et six enfants qui venaient de rompre le jeûne du ramadan dans cette ville proche des zones tribales de Khyber et d'Orakzai, selon la même source.Les rebelles talibans ont lancé une série d'attaques depuis une semaine au Pakistan, à quelques jours de la fin du ramadan."C'était un attentat à la voiture piégée. Nous enquêtons pour savoir si le véhicule était...