Le député Hassan Fadlallah, membre du bloc parlementaire du Hezbollah, a défini deux démarches ou initiatives qu'il a jugées nécessaires pour « renforcer la stabilité, préserver la paix civile et assurer le succès du gouvernement d'union nationale ».
« La première de ces démarches, a déclaré Hassan Fadlallah, se rapporte au dossier des faux témoins. Il n'est plus désormais possible d'aller de l'avant dans tout projet visant à aboutir à la vérité (sur l'assassinat de Rafic Hariri) sans trancher le problème de ces faux témoins, de manière à savoir qui les a manipulés, où, pour le compte de qui, et qui les a financés et protégés, jusqu'à aujourd'hui. Comment serait-il possible de dépasser toutes les retombées de ce qui s'est produit dans le pays sans clore ce dossier fondamental des faux témoins ? » s'est interrogé le député du Hezbollah.
« La seconde de ces démarches, a ajouté M. Fadlallah, est liée aux indices et aux données présentés par le secrétaire général du Hezbollah (concernant l'enquête sur l'assassinat de Rafic Hariri), de même qu'elle est liée aussi au rôle des agents (accusés de collaboration avec Israël) qui se sont infiltrés dans divers secteurs, plus particulièrement dans celui des télécommunications. D'aucuns s'emploient par les voies politiques à écarter toute accusation visant Israël, et ils ont œuvré en ce sens au cours des cinq dernières années. »
Et le député hezbollahi de poursuivre : « Ce sont ces deux démarches qui pourraient contribuer à renforcer la confiance entre les forces politiques libanaises et qui contribueraient à assurer le succès du gouvernement d'union nationale dans sa mission visant à faire face à tous les problèmes auxquels sont confrontés les Libanais. Ces deux démarches nécessitent une action sérieuse et efficace de la part de la justice libanaise afin qu'elle prenne en main ces deux dossiers. »
Le ministre de l'Agriculture, Hussein Hajj Hassan (Hezbollah), a abondé dans le même sens, affirmant que « le dossier des faux témoins n'a pas été ouvert afin d'être clos sans aboutir à un quelconque résultat ». « Cinq années se sont écoulées, marquées par des incitations à la discorde, par des dissensions et des divisions, a-t-il déclaré. Des problèmes ont été créés avec la Syrie, avec les Libanais, des victimes sont tombées en raison de faux témoignages sur lesquels d'aucuns ont capitalisé pour inciter à la discorde, a déclaré Hussein Hajj Hassan. Ces faux témoignages sont connus et ont été publiés dans la presse. Il ne suffit pas qu'un responsable souligne publiquement qu'il n'a pas dit ce qui lui a été attribué. »
Et le ministre de l'Agriculture d'ajouter : « Comment serait-il possible à l'avenir d'éviter les faux témoignages si les faux témoins ne sont pas jugés et si nous ne dévoilons pas qui les a financés et protégés ? » Et de conclure en soulignant que « pour consolider la stabilité, il est nécessaire d'éviter de se livrer à des provocations à caractère confessionnel, sectaire ou partisan ».
La position iranienne
Signalons, par ailleurs, que la section culturelle de l'ambassade de la République islamique iranienne a organisé à Saïda un iftar sous le parrainage de l'ambassadeur iranien, Ghadanfar Rekon Abadi, en présence de représentants des partis et organisations proches du 8 Mars et de l'axe syro-iranien.
Dans une allocution de circonstance, M. Abadi a notamment souligné que « la résistance et le jihad constituent la seule voie possible pour satisfaire les aspirations nationales du peuple palestinien, car l'ennemi sioniste ne comprend que le langage de la force, et toute négociation avec lui est vouée à l'échec ». « La République islamique iranienne, a ajouté l'ambassadeur Abadi, a constamment soutenu le peuple palestinien depuis la mise en place de la révolution islamique, et cela conformément à son engagement à suivre les pas de l'imam Khomeyni et sous le commandement sage de Khamenei. Nous soutenons la résistance héroïque du peuple palestinien et nous appuyons son droit à la liberté, à la souveraineté et à l'indépendance dans le cadre d'un État indépendant sur toute la terre de Palestine », a conclu l'ambassadeur iranien.
« La première de ces démarches, a déclaré Hassan Fadlallah, se rapporte au dossier des faux témoins. Il n'est plus désormais possible d'aller de l'avant dans tout projet visant à aboutir à la vérité (sur l'assassinat de Rafic Hariri) sans trancher le problème de ces faux témoins, de manière à savoir qui les a manipulés, où, pour le compte de qui, et qui les a financés et protégés, jusqu'à aujourd'hui. Comment serait-il possible de dépasser toutes les retombées de ce qui s'est produit dans le pays sans clore ce dossier fondamental des faux témoins ? » s'est interrogé le député du Hezbollah.
« La seconde de ces démarches, a ajouté M. Fadlallah, est liée aux indices et aux données présentés par le secrétaire général du Hezbollah (concernant l'enquête sur l'assassinat de Rafic Hariri), de même qu'elle est liée aussi au rôle des agents (accusés de collaboration avec Israël) qui se sont infiltrés dans divers secteurs, plus particulièrement dans celui des télécommunications. D'aucuns s'emploient par les voies politiques à écarter toute accusation visant Israël, et ils ont œuvré en ce sens au cours des cinq dernières années. »
Et le député hezbollahi de poursuivre : « Ce sont ces deux démarches qui pourraient contribuer à renforcer la confiance entre les forces politiques libanaises et qui contribueraient à assurer le succès du gouvernement d'union nationale dans sa mission visant à faire face à tous les problèmes auxquels sont confrontés les Libanais. Ces deux démarches nécessitent une action sérieuse et efficace de la part de la justice libanaise afin qu'elle prenne en main ces deux dossiers. »
Le ministre de l'Agriculture, Hussein Hajj Hassan (Hezbollah), a abondé dans le même sens, affirmant que « le dossier des faux témoins n'a pas été ouvert afin d'être clos sans aboutir à un quelconque résultat ». « Cinq années se sont écoulées, marquées par des incitations à la discorde, par des dissensions et des divisions, a-t-il déclaré. Des problèmes ont été créés avec la Syrie, avec les Libanais, des victimes sont tombées en raison de faux témoignages sur lesquels d'aucuns ont capitalisé pour inciter à la discorde, a déclaré Hussein Hajj Hassan. Ces faux témoignages sont connus et ont été publiés dans la presse. Il ne suffit pas qu'un responsable souligne publiquement qu'il n'a pas dit ce qui lui a été attribué. »
Et le ministre de l'Agriculture d'ajouter : « Comment serait-il possible à l'avenir d'éviter les faux témoignages si les faux témoins ne sont pas jugés et si nous ne dévoilons pas qui les a financés et protégés ? » Et de conclure en soulignant que « pour consolider la stabilité, il est nécessaire d'éviter de se livrer à des provocations à caractère confessionnel, sectaire ou partisan ».
La position iranienne
Signalons, par ailleurs, que la section culturelle de l'ambassade de la République islamique iranienne a organisé à Saïda un iftar sous le parrainage de l'ambassadeur iranien, Ghadanfar Rekon Abadi, en présence de représentants des partis et organisations proches du 8 Mars et de l'axe syro-iranien.
Dans une allocution de circonstance, M. Abadi a notamment souligné que « la résistance et le jihad constituent la seule voie possible pour satisfaire les aspirations nationales du peuple palestinien, car l'ennemi sioniste ne comprend que le langage de la force, et toute négociation avec lui est vouée à l'échec ». « La République islamique iranienne, a ajouté l'ambassadeur Abadi, a constamment soutenu le peuple palestinien depuis la mise en place de la révolution islamique, et cela conformément à son engagement à suivre les pas de l'imam Khomeyni et sous le commandement sage de Khamenei. Nous soutenons la résistance héroïque du peuple palestinien et nous appuyons son droit à la liberté, à la souveraineté et à l'indépendance dans le cadre d'un État indépendant sur toute la terre de Palestine », a conclu l'ambassadeur iranien.
Le député Hassan Fadlallah, membre du bloc parlementaire du Hezbollah, a défini deux démarches ou initiatives qu'il a jugées nécessaires pour « renforcer la stabilité, préserver la paix civile et assurer le succès du gouvernement d'union nationale ».« La première de ces démarches, a déclaré Hassan Fadlallah, se rapporte au dossier des faux témoins. Il n'est plus désormais possible d'aller de l'avant dans tout projet visant à aboutir à la vérité (sur l'assassinat de Rafic Hariri) sans trancher le problème de ces faux témoins, de manière à savoir qui les a manipulés, où, pour le compte de qui, et qui les a financés et...