Les derniers propos du député Michel Aoun, chef du Bloc du changement et de la réforme, sur le président de la République Michel Sleiman sont « une pure diffamation », selon le secrétaire général du Renouveau démocratique, Antoine Haddad. « Le président Sleiman a fait passer le Liban d'une situation explosive à des élections pacifiques puis à un dialogue national, d'une situation conflictuelle au lendemain du 7 mai 2008 à un état relativement démocratique, alors que le général Aoun ne rate pas une occasion pour affaiblir la présidence de la République, surtout lors de la formation du dernier gouvernement, quand il a profité du surplus de puissance que lui conférait le Hezbollah. » M. Haddad a estimé que « Aoun, par son dernier recours à l'escalade, a voulu rendre service au Hezbollah, obligé de se conformer aux directives de retour au calme ».
Interrogé sur les dernières déclarations du Premier ministre Saad Hariri concernant des erreurs commises envers la Syrie, il a estimé que « l'intérêt du Liban et de la Syrie passe par une remise en cause globale des relations au cours de la période précédente, sans se contenter d'une remise en cause partielle effectuée par une seule partie, parce que les erreurs ont nécessairement été commises par les deux camps ».
Sur les derniers événements de Bourj Abi Haïdar (entre le Hezbollah et les Ahbache fin août), M. Haddad a constaté que les attaques viennent d'une seule partie, alors que l'autre se contente de parer les coups. Il s'est demandé, pourquoi, après les derniers propos du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, qui a qualifié ces événements de « grande perte », le parti en question n'en tirait pas les conclusions qui s'imposent. « Il faut faire la distinction entre les armes dirigées contre Israël, d'une part, et celles dirigées vers l'intérieur, d'autre part, et qui se sont propagées dans de nouvelles régions après le 7 mai. » Selon lui, « la situation restera problématique tant que cette distinction ne sera pas faite et tant que les armes sur le territoire national ne seront pas toutes aux mains des autorités officielles ».
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Les derniers propos du député Michel Aoun, chef du Bloc du changement et de la réforme, sur le président de la République Michel Sleiman sont « une pure diffamation », selon le secrétaire général du Renouveau démocratique, Antoine Haddad. « Le président Sleiman a fait passer le Liban d'une situation explosive à des élections pacifiques puis à un dialogue national, d'une situation conflictuelle au lendemain du 7 mai 2008 à un état relativement démocratique, alors que le général Aoun ne rate pas une occasion pour affaiblir la présidence de la République, surtout lors de la formation du dernier gouvernement, quand il a profité du surplus de puissance que lui...