Éliane Raheb et Hania Mroué durant la conférence de presse. (Michel Sayegh)
Cette année plus que jamais et grâce aux nombreux sponsors sans lesquels ce festival n'aurait pas vu le jour, cette nouvelle édition présente une sélection des films encore inédits et d'autres acclamés dans de nombreux festivals, notamment à Dubaï, Berlin et Venise.
La semaine s'ouvre en beauté le 16 septembre avec le nouveau film de Dima el-Horr, Every Day Is A Holiday, écrit conjointement avec Rabih Mroué. Ghassan Salhab présentera également son nouvel opus de The Mountain, à qui le festival consacrera un moment privilégié. Et c'est Olivier Assayas qui clôturera ces journées en projetant son film Carlos (le format de cinq heures) en présence du réalisateur français qui parlera de l'interaction de la politique et du cinéma au cours d'une « master class ». « Une soirée qui promet d'être longue », signale Raheb. D'ailleurs, les « master classes » seront nombreux ainsi que les activités parallèles. On insiste également, dans ce festival, sur les œuvres pour enfants, une section créée en 2008. Aujourd'hui, cet événement a-t-il atteint son objectif ? demande Éliane Raheb. En voyant la liste des films qui sont présentés ainsi que les collaborations qui se sont faites au fil du temps, on ne peut que répondre par l'affirmative, conclut-elle, avant de passer la parole à Hania Mroué qui a évoqué les nombreuses coopérations. Tant avec le festival de Dubaï, qui offre notamment un prix de 5 000 dollars pour une œuvre de documentaire jeune, qu'avec le festival palestinien, qui présente d'ailleurs le premier long-métrage de Michel Khleifi, Fertile Memory, ainsi que sa récente œuvre Zindeeq, ou encore avec la chaîne BBC arabe, qui présentera le film de Nada Abdel Samad Jews of Lebanon. Sans oublier cette action d'échange qui a eu lieu avec le Danemark et qui s'est traduite par l'invitation de six cinéastes libanais pour tourner un documentaire dans ce pays. Ces six films seront projetés durant le festival en présence d'Arne Bro, parrain du projet.
Par ailleurs, Vincenzo Bugno, directeur de projet du « World Cinema Fund », sera également là pour parler du fonds octroyé par le Festival international de Berlin et présentera, à l'occasion, le film The Hunter de Rafi Pitts. Des sessions de « pitching » des sept projets de documentaires réalisés par Beirut DC et le lancement du DVD du film de Simon el-Habre The One Man Village, couronné de plusieurs prix, sont aussi à l'agenda de ces Journées cinématographiques qui promettent une semaine riche et panachée.