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Liban

Aoun appelle Baroud, Najjar, Mitri et Murr à démissionner « ou alors, cela ira très mal »...

Le chef du CPL hier à Nabey. Photo Charbel Nakhoul

La double attaque lancée hier par Michel Aoun contre l'exécutif et les forces du 14 Mars fera sans doute date par son extrême virulence.
« Ils veulent un Liban sans armes, c'est-à-dire un Liban aux bras et aux jambes levés ! Mais c'est un Liban dégénéré que nous avons ! Un Liban sans journalistes et sans politiciens dignes de ce nom que nous avons. C'est un Liban sans tout, sauf sans armes ; des armes aujourd'hui inoffensives pourtant : ce qui tue, c'est la volonté de tuer », s'est-il exclamé au cours d'une tournée à Bsalim et à Nabey dans le Metn-Nord à l'occasion de la Saint-Michel.
« Les peuples se rebellent lorsque le pouvoir en place est corrompu et qu'il ne respecte pas les lois », s'est également indigné le député du Kesrouan. « Où sont passés les deniers de l'État ? Où est le chef de l'État ? Que fait-il ? » s'est-il étranglé, appelant « désormais à des démissions et des limogeages. Il faut juger ceux qui sont passés par les arcanes du pouvoir et qui se montrent aujourd'hui vindicatifs ; le pays ne supporte pas les zizanies et le pays est en danger à cause d'Israël... ».
Concernant les « faux témoins » dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, Michel Aoun s'est demandé « comment l'on peut faire confiance à une justice qui protège les faux témoins, une justice qui ne remplit pas son rôle ? Comment faire confiance à un gouvernement qui adopte des mesures illégales ? Nous leur avons bien dit, pourtant, mais ils s'en moquaient bien, mais cette fois, nous allons leur crever le tympan pour qu'ils nous écoutent et nous entendent », a-t-il menacé, tirant à boulets rouges contre les services de renseignements qualifiés d'« illégaux » et qu'il a accusés de « propager des rumeurs » à l'encontre des gens, dans une allusion à peine voilée à l'affaire Fayez Karam, le responsable CPL arrêté il y a quelques semaines pour intelligence avec Israël.
« Je me demande bien à qui ces services de renseignements rendent compte... S'ils font partie des FSI, c'est alors du ministre de l'Intérieur qu'il s'agit. Mais où est-il ? Il dort ? L'intérêt public est la limite de l'amitié ! Et où est le ministre de la Justice, lui qui est censé garantir le secret de l'enquête alors que chaque jour mille rumeurs nous parviennent... Ou bien est-ce du ministre de l'Information dont il s'agit, lui qui veille à la propagation de ces rumeurs ? Ou bien du ministre de la Défense qui ne bouge que lorsqu'il est personnellement concerné ? Que font ces ministres ? Ils dorment ? » a répété Michel Aoun, invitant Ziyad Baroud, Ibrahim Najjar, Tarek Mitri et Élias Murr à quitter le gouvernement.

Sleiman « ne fait que pleurer... »
« Qu'attendent-ils pour démissionner ? Évidemment, ils ne peuvent pas le faire parce qu'ils ne sont pas souverains... Mais s'ils ne le font pas, les choses iront vraiment mal », a-t-il menacé. « Et où est passé tout cet argent dépensé à tort et à travers ? Que fait la direction des comptes, que fait le ministère des Finances, que fait le Premier ministre ? Et même : que fait le chef de l'État, qui a juré sur la Constitution, que fait-il à part pleurer ? » a encore asséné le patron du CPL.

La double attaque lancée hier par Michel Aoun contre l'exécutif et les forces du 14 Mars fera sans doute date par son extrême virulence.« Ils veulent un Liban sans armes, c'est-à-dire un Liban aux bras et aux jambes levés ! Mais c'est un Liban dégénéré que nous avons ! Un Liban sans journalistes et sans politiciens dignes de ce nom que nous avons. C'est un Liban sans tout, sauf sans armes ; des armes aujourd'hui inoffensives pourtant : ce qui tue, c'est la volonté de tuer », s'est-il exclamé au cours d'une tournée à Bsalim et à Nabey dans le Metn-Nord à l'occasion de la Saint-Michel.« Les peuples se rebellent lorsque le pouvoir en place est corrompu et qu'il ne respecte pas les lois »,...
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