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Liban - Koraytem

Hariri : Nous nous devons tous de savoir comment vivre dans le giron de l’État

Un nouvel appel pressant en faveur de Taëf et des libertés, en présence,
notamment, de Samir Geagea...

La poignée de main et le sourire entre Saad Hariri et Samir Geagea, « l’allié et l’ami », hier à Koraytem. Photo Dalati Nohra

C'est en présence du chef des Forces libanaises, Samir Geagea, « l'allié et l'ami », que le Premier ministre a tenu hier à Koraytem un iftar en l'honneur des familles et des notables des cazas de Minié, Denniyé, Koura et Zghorta - un iftar auquel assistaient notamment les députés Farid Habib, Ahmad Fatfat, Kassem Abdel-Aziz, Kazem Kheir et Okab Sakr, l'ancienne députée Nayla Moawad, ainsi que l'ambassadeur d'Arabie saoudite au Liban, Ali Aouad al-Ousseiri.
Loin de la réponse acerbe de vendredi dernier aux allusions à peine voilées lancées le même jour contre lui par le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, Saad Hariri a tenu hier à rappeler ses antiennes, à commencer par l'urgence du « parler bon. Depuis le début, nous appelons au calme, parce que le pays n'a pas besoin de davantage de tensions - ces tensions qui poussent des partis et des hommes politiques à adopter des positions parfois très dures », a-t-il dit.
« Nous nous devons tous, dans ce pays, de savoir comment vivre dans le giron de l'État, de respecter notre Constitution, l'accord de Taëf et l'indispensable parité islamo-chrétienne... Les Libanais, chrétiens et musulmans, ne peuvent compter que sur eux-mêmes, sur la coexistence, la modération, la modernité, la science et la culture... Et nous devons aussi beaucoup supporter, comme l'a fait le président Rafic Hariri qui a sacrifié son sang pour la formule libanaise », a-t-il encore affirmé.
« L'important est de ne pas dévier de ce chemin, qui a été truffé d'obstacles : ce chemin est celui de la construction et du développement. Le gouvernement que je préside tient aux priorités des citoyens (électricité, eau, routes, écoles, hôpitaux, sécurité et stabilité...) comme à la prunelle de ses yeux », a également martelé Saad Hariri, reconnaissant à quel point ce qui a été fait au cours des quatre dernières années dans les régions nord du pays est « loin d'être suffisant ».
« J'ai récemment parlé d'investissement dans la sécurité, c'est-à-dire d'investissement dans la stabilité, la prospérité et la croissance, dans la création de nouvelles offres d'emploi. Je sais l'ampleur de vos souffrances, notamment en ce qui concerne le courant électrique, mais nous savons tous que si nous en sommes arrivés là, c'est à cause de raisons politiques qui ont tué dans l'œuf toute ébauche d'investissement dans l'électricité, dans les ressources hydrauliques et dans les routes... Mais nous nous sommes débarrassés de ces facteurs en question, nous allons commencer à travailler en ce sens et nous espérons être à la hauteur de nos responsabilités », s'est engagé le Premier ministre devant ses invités.
« Beaucoup de jeunes, dans ce pays, ont des idées novatrices et nous nous devons de promulguer des lois qui accélèrent le travail dans tous les secteurs et d'œuvrer pour la protection du consommateur et des citoyens. Toutes les bonnes idées ont germé dans notre Liban, sauf que leur exécution a été handicapée par la politique, alors qu'elles ont été appliquées dans tous les pays arabes. Le vrai pétrole du Liban, ce sont ses jeunes, et nous voulons un État modéré, sans extrémisme aucun, où chaque citoyen peut s'exprimer tel qu'il l'entend, en toute liberté, sans que personne ne l'agresse », a conclu Saad Hariri.
C'est en présence du chef des Forces libanaises, Samir Geagea, « l'allié et l'ami », que le Premier ministre a tenu hier à Koraytem un iftar en l'honneur des familles et des notables des cazas de Minié, Denniyé, Koura et Zghorta - un iftar auquel assistaient notamment les députés Farid Habib, Ahmad Fatfat, Kassem Abdel-Aziz, Kazem Kheir et Okab Sakr, l'ancienne députée Nayla Moawad, ainsi que l'ambassadeur d'Arabie saoudite au Liban, Ali Aouad al-Ousseiri.Loin de la réponse acerbe de vendredi dernier aux allusions à peine voilées lancées le même jour contre lui par le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, Saad Hariri a tenu hier à rappeler ses antiennes, à commencer par...
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