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Sport - Mondial de Basket

France-Turquie : la résurrection ou la porte

Après être tombée bien bas, la France devra rebondir très haut pour réussir l'exploit face à la Turquie et atteindre les quarts de finale du Mondial de basket-ball dimanche (21h00 libanaise) à Istanbul.

Plus que jamais, le salut de la France passera par la défense, la solidarité et l'envie, des valeurs évaporées ces derniers jours dans la chaleur d'Izmir./

Au début du tournoi, une élimination à ce stade face au pays-hôte aurait ressemblé à une sortie honorable, logique, vu les absences (Parker, Noah, Turiaf...) et l'état de délitement des Bleus à leur arrivée en Turquie.
Dix jours plus tard, ce serait un grand regret teinté de gâchis puisque l'équipe de Vincent Collet a ouvert les appétits avec ses trois succès en ouverture, dont un face au champion du monde espagnol, avant d'encaisser deux revers de très mauvais goût qui l'a replongée dans ses tourments.
"On s'est mis dans une situation la plus compliquée possible, maintenant il faut essayer d'en sortir", résume Collet qui est, comme chacun, incapable de savoir quelle France il verra dimanche, celle, époustouflante d'aggressivité du début, ou celle, épouvantable de mollesse, des derniers jours.
Ce qui est certain, c'est qu'il faudra se relever, sous peine de rater les quarts de finale d'une compétition internationale pour la première fois depuis 1997. Sur le papier, le défi a tout d'une mission impossible, ce qui en soi n'est pas pour déplaire à ces Bleus déroutants.
"Ce sont les Turcs qui ont la pression, note Nicolas Batum. Ils sont à la maison et s'ils perdent c'est fini. On va essayer de les faire douter et si à la trentième minute on est encore à égalité ça peut tourner en notre faveur."
Reste qu'il faudra abattre les "douze géants" dans leur antre, un défi quasi mythologique vu la ferveur qui entoure l'équipe turque depuis le début du Mondial. Dans les rues, à la télévision, partout, on ne parle que de ça.
Il y aura tellement de bruit dans le bain turc que les Bleus ont travaillé ces deux dernières journées sur une technique d'annonce de leurs systèmes par le geste plutôt que par la parole, qu'on n'aura aucune chance d'entendre.


"Un "kif" énorme"
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"J'ai joué ici avec le Mans à Efes Pilsen, c'était la guerre dans les tribunes, se rappelle Batum. Ca va être un "kif" énorme, un match extraordinaire à vivre. Et si on le gagne ça peut devenir inoubliable."
Mais la Turquie, ce n'est pas seulement un public, c'est aussi l'équipe la plus impressionnante du début de tournoi avec des gabarits démesurés dirigés par un grand entraîneur, Bogdan Tanjevic, ancien timonier de Limoges et de l'Asvel, qui est en train de soigner un cancer.
"On est tous d'accord pour dire qu'ils sont favoris, ils sont à la maison, ils sont invaincus, c'est la meilleure défense du Mondial, ils ont des grands joueurs comme Turkoglu ou Ilyasova, de gros intérieurs", énumère Batum.
Pour vaincre cette légion, il faudra un grand match livré par "des guerriers" souligne Collet. "Ils sont beaucoup plus grands et plus lourds que nous, il faut qu'on déploie une agressivité défensive à son meilleur niveau."
Plus que jamais, le salut de la France passera par la défense, la solidarité et l'envie, des valeurs évaporées ces derniers jours dans la chaleur d'Izmir. Il faudra également attaquer avec intelligence en "faisant bouger leur grands", comme le suggère Boris Diaw.
Pour se donner du courage, les Bleus peuvent s'accrocher au souvenir de Novi Sad où la France, là aussi jetée dans la marmite, avait réussi un exploit énorme à l'Euro-2005 en éjectant la Serbie, le pays-hôte.
"Je reste reste persuadé que si on se remobilise on peut le refaire, dit Collet. Sur le papier, on a très peu de chances, mais on en avait aussi très peu contre l'Espagne. Je ne désespère pas d'y arriver."

Au début du tournoi, une élimination à ce stade face au pays-hôte aurait ressemblé à une sortie honorable, logique, vu les absences (Parker, Noah, Turiaf...) et l'état de délitement des Bleus à leur arrivée en Turquie.Dix jours plus tard, ce serait un grand regret teinté de gâchis puisque l'équipe de Vincent Collet a ouvert les appétits avec ses trois succès en ouverture, dont un face au champion du monde espagnol, avant d'encaisser deux revers de très mauvais goût qui l'a replongée dans ses tourments."On s'est mis dans une situation la plus compliquée possible, maintenant il faut essayer d'en sortir", résume Collet qui est, comme chacun, incapable de savoir quelle France il verra dimanche,...
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