Rechercher
Rechercher

Liban

Rafic Hariri était un véritable homme d’État et personne ne me dit où aller, martèle le Premier ministre

Saad Hariri prononçant son discours au cours de l’iftar, hier. Photo Dalati et Nohra

« La moitié des habitants du Liban vivent à Beyrouth, qui a accueilli les citoyens pendant toutes les guerres israéliennes contre le Liban. Est-ce ainsi que nous récompensons les gens de Beyrouth ? » C'est par ces mots mordants et ardents que le Premier ministre, Saad Hariri, a répondu hier, sans le nommer, au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui l'avait critiqué dans son discours de l'après-midi, lui reprochant de s'être rendu à Bourj Abi Haïdar au lendemain des sanglants et fratricides heurts du mardi noir.
S'exprimant à l'occasion d'un iftar donné en l'honneur de ses partisans au Akkar, le Premier ministre, et après avoir salué ses hôtes, a déclaré : « Quant à ce qui s'est passé récemment à Beyrouth, je vais où je veux et personne ne me dit où aller. Et je ne suis pas celui qui porte le couteau parce que je ne sais pas comment porter un couteau. Je porte un stylo, je donne un livre et j'aide les gens à s'éduquer. Je suis le fils de Rafic Hariri, qui était un véritable homme d'État. »
« Je suis un homme humble et je resterai toujours humble, a ajouté le Premier ministre. Beyrouth est à tous les Libanais, mais elle n'est pas exposée aux armes et à la violation de ses maisons. La moitié des habitants du Liban vivent à Beyrouth, qui a accueilli les citoyens pendant toutes les guerres israéliennes contre le Liban. Est-ce ainsi que nous récompensons les gens de Beyrouth ? Non. J'ai dit depuis le début que je voulais le calme et les bons mots, mais quand les maisons des gens et leurs propriétés font l'objet de violations, devons-nous y assister en spectateurs sans avoir le droit de donner notre avis ou de parler ? Cela est inacceptable. »
« Soyons humbles et allons dans la rue pour voir les problèmes des gens, a conclu M. Hariri. Les Libanais ont beaucoup à dire sur l'électricité, l'eau, la vie sociale ou l'instabilité. Nous devons examiner ces questions, sinon nous risquons de perdre le Liban. Ainsi, je répète que le calme et la bonne parole sont nécessaires. Je répète cela depuis le début du mois de ramadan et continuerai à le faire parce que je suis convaincu que nous ne pouvons accomplir des réalisations que par la bonne parole et le dialogue. Mais il est inacceptable qu'il soit interdit de parler au sujet des incidents qui se produisent. Personne ne nous dicte ce que nous pouvons dire. »

« La moitié des habitants du Liban vivent à Beyrouth, qui a accueilli les citoyens pendant toutes les guerres israéliennes contre le Liban. Est-ce ainsi que nous récompensons les gens de Beyrouth ? » C'est par ces mots mordants et ardents que le Premier ministre, Saad Hariri, a répondu hier, sans le nommer, au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui l'avait critiqué dans son discours de l'après-midi, lui reprochant de s'être rendu à Bourj Abi Haïdar au lendemain des sanglants et fratricides heurts du mardi noir.S'exprimant à l'occasion d'un iftar donné en l'honneur de ses partisans au Akkar, le Premier ministre, et après avoir salué ses hôtes, a déclaré :...
commentaires (0) Commenter

Commentaires (0)

Retour en haut