L'Université américaine de Beyrouth a publié hier une étude relative à la violence dans les salles d'urgence des hôpitaux. L'étude a été effectuée l'année dernière dans le but de mesurer la violence contre le corps hospitalier travaillant dans les urgences. Elle a touché six des plus importants hôpitaux de Beyrouth et englobé 364 médecins, internes, infirmières et infirmiers, employés administratifs et agents de sécurité. Elle a été effectuée par deux chercheurs de l'AUB, les Drs Mohammad Alameddine et Amine Antoine Azzi.
L'étude a montré que quatre sur cinq employés des urgences ont été la cible de violence verbale, 88 % d'entre eux sont des médecins. Un sur quatre employés des urgences a en outre été la cible de violences physiques. Un tiers de ces violences a conduit à des blessures physiques. Parmi ces dernières victimes, 16 % ont été menacées au moyen d'un couteau ou d'une arme à feu, alors que 40 % ont été bousculées ou frappées.
L'étude souligne que 35 % du personnel des urgences envisage de quitter l'emploi dans les trois ans à venir, alors que 20 % d'entre eux n'ont encore pris aucune décision.
Ceux qui ont recours à la violence envers le personnel des urgences sont dans plus de deux tiers des cas les parents ou les amis des personnes admises à l'hôpital. La violence est due principalement à l'attente aux urgences (77,8 %), les expectations des familles en ce qui concerne le traitement (50,4 %), l'attitude du personnel soignant (38,3 %), l'absence de politiques efficaces pour lutter contre la violence (34,4 %) et l'absence des ressources (19 %).
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L'Université américaine de Beyrouth a publié hier une étude relative à la violence dans les salles d'urgence des hôpitaux. L'étude a été effectuée l'année dernière dans le but de mesurer la violence contre le corps hospitalier travaillant dans les urgences. Elle a touché six des plus importants hôpitaux de Beyrouth et englobé 364 médecins, internes, infirmières et infirmiers, employés administratifs et agents de sécurité. Elle a été effectuée par deux chercheurs de l'AUB, les Drs Mohammad Alameddine et Amine Antoine Azzi.L'étude a montré que quatre sur cinq employés des urgences ont été la cible de violence verbale, 88 % d'entre eux sont des...