Les chiffres sur la croissance du premier semestre « laissent espérer que nous ferons mieux » que la prévision de -4 % faite par l'Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI), déclare le ministre, dans un entretien à La Croix à paraître aujourd'hui.
Au deuxième trimestre, le PIB de la Grèce a reculé de 1,5 % par rapport au premier trimestre, où il avait reculé de 1,0 % par rapport aux trois derniers mois de 2009. « Nous n'aurons aucun problème pour réduire notre déficit public à 8,1 % du PIB en 2010 », assure M. Papaconstantinou.
Croulant sous les dettes, la Grèce a adopté en mai un plan d'assainissement draconien piloté par l'UE et le FMI qui lui ont accordé un prêt de 110 milliards d'euros sur trois ans. Athènes s'est engagé à ramener son déficit public à 8,1 % à la fin de l'année, contre près de 14 % à la fin 2009.
« Il nous manque 800 millions d'euros de recettes pour atteindre notre objectif de réduction du déficit public », précise le ministre grec, dans un entretien à La Tribune hier.
M. Papaconstantinou explique que cette somme devrait être encaissée « d'ici à la fin de l'année » grâce aux « recettes générées par la hausse de la TVA à deux chiffres appliquée depuis juillet, (à) l'impôt sur les grandes fortunes et la nouvelle taxe foncière sur 2009 qui n'a toujours pas été perçue ».
« Il n'y aura pas de nouvelles mesures » de réduction des dépenses, assure le ministre. Par ailleurs, Georges Papaconstantinou indique, dans La Croix, que l'État grec a récupéré sur le premier semestre « plus d'un milliard d'euros d'impayés (d'impôts) et (a) infligé pour 1,5 milliard d'euros d'amendes ».