Le cliché ? Cassé en mille morceaux...

C'est un fait : Marwan Issa el-Khoury et Zeina Féghali ont su dynamiter le cliché le plus coriace, celui qui dit que le Libanais, passé maître dans l'art de paraître, en fait toujours too much. Et ils n'ont pas choisi la facilité puisqu'ils ont décidé de prouver qu'élégance et raffinement, harmonie et naturel riment très bien avec le mot libanais en... se mariant !
Elle, rayonnante dans une robe Carolina Herrera, a dit oui à lui, classieux dans son habit, en l'église Saint-Maron, où la voix de Tania Kassis, celles des choristes du père Toufic Maatouk et le concerto de musique sacrée mixée par l'unique Mimi Sehnaoui ont retenti en une fresque à la gloire divine... avant que le nouveau couple ne s'enfonce inéluctablement dans une fête exubérante dans le palais sacré du Mir Amine, à Beiteddine, transformé « Au nom de la rose » ce soir-là en une immense serre de fleurs blanches qui ont pris d'assaut arbres, bassin, arcades et tables aux nappes blanches tissées de fils d'argent. Des tables au centre desquelles trônaient des chandeliers, des bougeoirs et des sous-assiettes en argent, ainsi que de grands vasques portant des grappes d'orchidées qui flirtaient impunément avec des centaines et des centaines de bougies. À cette mise en scène enivrante signée Samer el-Amine, Nicolas Cattan a ajouté ses propres tours de mains pour concocter un dîner d'exception et les Star Mix + DJ Mitri se sont relayés pour mettre le turbo et allumer un feu de carnaval vénitien. Même Rizk Rizk exultait : on n'avait pas oublié son anniversaire et il a eu droit à son gâteau ! Il pouvait compter sur Mona Issa el-Khoury (lookée Rabih Kayrouz) toujours en quête de la perfection. Elle pouvait d'ailleurs dormir sur ses deux oreilles juste après, mais on se demande si Michel Sleiman qui passait la nuit dans son palais de Beiteddine a pu fermer l'œil avant trois heures du matin ! Ce n'est pas grave : on ferait beaucoup de sacrifices, même quand on est président, pour l'amour et le beau...

Pas de champagne pour les papilles présidentielles...

En parlant de Michel Sleiman, justement, lui et son fils Charbel, médecin de son état, ont dû emmagasiner des milliers de calories lors de leur week-end marathon au Chouf. De Batloun à la réserve du Barouk (où le président a joué au touriste japonais en mitraillant le paysage de son appareil photo), en passant par Kfarnabrakh et Kfarhim, les habitants les ont accueillis certes avec des danses traditionnelles, mais surtout avec des plateaux de douceurs arabes, de dragées, des corbeilles de fruits... Et parce que la visite d'un président, ça s'arrose à grand cru, à Maasser, l'épouse du président de la municipalité Yolla Charles Noujaim avait préparé un excellent champagne superfrappé pour désaltérer tout ce beau monde, sauf que la présence des cheikhs druzes l'a dissuadée de faire sauter les bouchons... Quand les religieux s'en mêlent, les papilles sont en berne ! Quant au dîner qui a réuni les familles Sleiman et Joumblatt au palais de Moukhtara, on n'a rien pu savoir. Rien ! Aucune fuite ! Quand elle s'y met, la belle Nora J. devient überlaconique...

Tarbouche in Broummana

C'est sous la baguette magique de Meccano aux platines que s'est déroulée la soirée donnée par Hala Achkar dans la ferme familiale à Broummana. Sur le thème « Femmes en tenue libanaise et hommes en tarbouche rouge » (distribués à leur arrivée), une centaine de ses friends dont une bonne partie habitant Qatar, Dubaï et New York, ont assuré un show d'enfer sous les yeux hyperamusés de Fouad et Rima Hamié, Karim et Chérine Omeiche, Jad et Joanna Debbas, Ahmad Husseini, Dimitri Abdelkarim, Zeina et Hussein Hadid, Ricardo Karam, Maya et Ziad Noon, Hala Chahine, Amélie Beyhum (un air de Vanessa Paradis, supersollicitée), Georges et Jessica Achkar tout fraîchement mariés, sans oublier Kamal Mouzawak (très hidalgo dandy) accompagné de Nada Debs et d'une invitée japonaise qui a terminé la soirée au Sky Bar pour célébrer son anniversaire, geïshaissime...