L'ancien procureur général de Téhéran Saïd Mortazavi est l'un des trois responsables judiciaires "suspendus" à la mi-août pour leur responsabilité dans la mort de trois opposants dans un centre de détention en juillet 2009, ont révélé des députés.
M. Mortazavi avait été tenu responsable par une enquête parlementaire de l'envoi de manifestants à la prison de Kahrizak (sud de Téhéran) où au moins trois détenus sont morts des suites de mauvais traitements.
La révélation de cette affaire avait provoqué une vive émotion en Iran, et M. Mortazavi avait quitté ses fonctions peu après. Devenu responsable du bureau de lutte contre la contrebande au sein de la présidence de la République, il avait néanmoins gardé officiellement une fonction symbolique de procureur général-adjoint de l'Iran.
"Les crimes commis à Kahrizak sont un événement douloureux qui a profondément peiné le guide suprême (l'ayatollah Ali Khamenei) et le peuple iranien. La décision par la justice de suspendre l'ancien procureur (de Téhéran) et deux juges accusés dans cette affaire a redonné de l'espoir au peuple", indique une lettre de 216 députés (sur 290) publiée lundi dans le quotidien Shargh.
La suspension de trois responsables judiciaires pour leurs responsabilités dans l'affaire de Kahrizak avait été annoncée le 22 août mais leur identité n'avait pas été révélée.
Selon l'enquête parlementaire, Mohammad Kamrani, Mohsen Ruholamini et Amir Javadifar sont morts des suites de sévices à Kahrizak, où ils avaient été transférés après avoir été arrêtés lors de manifestations contre la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009.
La répression de ces manifestations par les autorités a entraîné des dizaines de morts et des milliers d'arrestations.
Le centre de détention de Kahrizak avait été fermé sur décision du guide de la république islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, après la révélation de l'affaire.
M. Mortazavi, personnalité redoutée et détestée par l'opposition réformatrice, s'est illustré à son poste de juge puis procureur général de Téhéran en faisant emprisonner de nombreux opposants et fermer des dizaines de journaux réformateurs. Son nom est également apparu dans l'affaire de la mort en prison de la photojournaliste irano-canadienne Zahra Kazemi en 2003.
M. Mortazavi avait été tenu responsable par une enquête parlementaire de l'envoi de manifestants à la prison de Kahrizak (sud de Téhéran) où au moins trois détenus sont morts des suites de mauvais traitements.
La révélation de cette affaire avait provoqué une vive émotion en Iran, et M. Mortazavi avait quitté ses fonctions peu après. Devenu responsable du bureau de lutte contre la contrebande au sein de la présidence de la République, il avait néanmoins gardé officiellement une fonction symbolique de procureur général-adjoint de l'Iran.
"Les crimes commis à Kahrizak sont un événement douloureux qui a profondément peiné le guide suprême (l'ayatollah Ali Khamenei) et le peuple iranien. La décision par la justice de suspendre l'ancien procureur (de Téhéran) et deux juges accusés dans cette affaire a redonné de l'espoir au peuple", indique une lettre de 216 députés (sur 290) publiée lundi dans le quotidien Shargh.
La suspension de trois responsables judiciaires pour leurs responsabilités dans l'affaire de Kahrizak avait été annoncée le 22 août mais leur identité n'avait pas été révélée.
Selon l'enquête parlementaire, Mohammad Kamrani, Mohsen Ruholamini et Amir Javadifar sont morts des suites de sévices à Kahrizak, où ils avaient été transférés après avoir été arrêtés lors de manifestations contre la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009.
La répression de ces manifestations par les autorités a entraîné des dizaines de morts et des milliers d'arrestations.
Le centre de détention de Kahrizak avait été fermé sur décision du guide de la république islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, après la révélation de l'affaire.
M. Mortazavi, personnalité redoutée et détestée par l'opposition réformatrice, s'est illustré à son poste de juge puis procureur général de Téhéran en faisant emprisonner de nombreux opposants et fermer des dizaines de journaux réformateurs. Son nom est également apparu dans l'affaire de la mort en prison de la photojournaliste irano-canadienne Zahra Kazemi en 2003.
L'ancien procureur général de Téhéran Saïd Mortazavi est l'un des trois responsables judiciaires "suspendus" à la mi-août pour leur responsabilité dans la mort de trois opposants dans un centre de détention en juillet 2009, ont révélé des députés.M. Mortazavi avait été tenu responsable par une enquête parlementaire de l'envoi de manifestants à la prison de Kahrizak (sud de Téhéran) où au moins trois détenus sont morts des suites de mauvais traitements.La révélation de cette affaire avait provoqué une vive émotion en Iran, et M. Mortazavi avait quitté ses fonctions peu après. Devenu responsable du bureau de lutte contre la contrebande au...