Mgr Sfeir a célébré l’office du dimanche à Bkerkacha en présence de Mme Sethrida Geagea.
« Combien sont victimes de l'oppression dans le monde... Combien sont tombés, victimes des lubies, des politiques partiales et intéressées, des ambitions humaines... Il est inutile de donner des exemples, nombreux. La liste est si longue. (...) Que dire de ceux qui sont des faux témoins, qui jurent tout en mentant, qui font assumer aux autres ce qu'ils commettent comme crimes et comme erreurs, et qui déforment les faits. L'Évangile dit : "Ne soyez pas de faux témoins." Saint Jean-Baptiste a eu le courage de dire au roi Hérode que ce qu'il avait fait était odieux. La vérité doit être dite, même si elle doit coûter sa vie à celui qui la dit. C'est la vérité qui libère. Le mensonge et la falsification et autres moyens de déformer les faits entraînent des répercussions négatives sur leur auteur », a ainsi affirmé le patriarche, après avoir évoqué l'histoire de saint Jean-Baptiste et de la femme qui réclamait son bébé à Hérode.
Par ailleurs, dans le cadre d'un office à Dimane, avant son départ pour Bkerkacha, Mgr Sfeir a indiqué : « Beaucoup de choses nous remplissent de crainte. Les Libanais se demandent : " Est-il vrai que nous allons vers une explosion ? " Les événements qui ont eu lieu dernièrement, et dont des citoyens ont été victimes, ne sont guère rassurants. Des citoyens sont également sceptiques face à ce qu'on leur impute et dont ils disent qu'ils sont innocents. Nous souhaitons que la justice soit établie et que chaque citoyen soit sanctionné pour ses actions, non pour des actions dont il est innocent, et qu'il ne soit pas victime de la haine et de l'envie (...). »