« Les armes de toutes les parties libanaises doivent être remises entre les mains de l'État. Seules les armes légales doivent subsister. » C'est ce qu'a indiqué hier le député du Kesrouan, Nehmetallah Abi-Nasr (bloc Aoun). « Certes, il y a la résistance (...). Mais que fait la résistance à Beyrouth ? La résistance est censée être au Sud. Il n'y pas de résistance à Beyrouth ! La résistance ne saurait utiliser ses armes contre les habitants et les civils ! » a indiqué M. Abi-Nasr dans un entretien à la MTV.
Interrogé sur la concordance de ses propos avec les dispositions du document d'entente signé par le Courant patriotique libre avec le Hezbollah, M. Abi-Nasr a répondu : « Pourquoi, le document d'entente accorde-t-il à la résistance le droit de livrer des batailles dans les quartiers de Beyrouth ou contre d'autres Libanais ? Selon l'accord, la résistance doit être menée au Sud, c'est tout. » « C'est la faute aux hommes politiques, c'est notre faute. Il faudrait qu'il y ait une décision ferme d'ôter les armes à tous les Libanais », a-t-il ajouté, réclamant également la démilitarisation des milices palestiniennes.