Conséquences des catastrophes intervenues en Chine et au Pakistan, le prix du coton a explosé ces dernières semaines, avec des premières conséquences sur le prix de l'habillement.
Alors qu'elles pèsent plus d'un tiers de la production mondiale, les productions chinoises et pakistanaises ont ainsi chuté de 10 et 8 %. En un mois, la livre de coton a de fait pris 0,08 centime d'euro pour atteindre 65 centimes d'euro (0,83 dollar), soit son plus haut niveau depuis quinze ans. Alors que certains professionnels redoutent la pénurie, le premier bénéficiaire de cette hausse des prix semble être l'Inde.
Selon l'agence Reuters, le Pakistan pourrait en effet acheter de deux à trois millions de balles de coton à son voisin afin de pouvoir remplir ses contrats à l'automne. Un véritable retournement de situation quand on sait que l'Inde, deuxième exportateur mondial de coton, suspendait en mai ses exportations afin de soutenir sa propre industrie de l'habillement. Alliée aux récoltes records opérées aux États-Unis, la reprise des ventes à l'étranger pourrait, selon les professionnels locaux, permettre au prix du coton de se stabiliser.
Quant à savoir si la hausse actuelle des cours aura un impact sur les prix de vente de l'habillement, certains ont déjà leur réponse. Le groupe Levi Strauss & Co, à la tête des marques Levi's Dockers, Signature et Denizen, a ainsi fait savoir qu'une augmentation des prix est planifiée pour le second semestre, tout comme Hanebrand, propriétaire des marques de sous-vêtements Wonderbra et Hanes. Quant à la griffe H&M, naturellement plus exposée comme toutes les marques d'entrée de gamme, elle déclare au Figaro que si la tendance ne s'inverse pas, « cela devrait conduire à des pressions inflationnistes ».
Alors qu'elles pèsent plus d'un tiers de la production mondiale, les productions chinoises et pakistanaises ont ainsi chuté de 10 et 8 %. En un mois, la livre de coton a de fait pris 0,08 centime d'euro pour atteindre 65 centimes d'euro (0,83 dollar), soit son plus haut niveau depuis quinze ans. Alors que certains professionnels redoutent la pénurie, le premier bénéficiaire de cette hausse des prix semble être l'Inde.
Selon l'agence Reuters, le Pakistan pourrait en effet acheter de deux à trois millions de balles de coton à son voisin afin de pouvoir remplir ses contrats à l'automne. Un véritable retournement de situation quand on sait que l'Inde, deuxième exportateur mondial de coton, suspendait en mai ses exportations afin de soutenir sa propre industrie de l'habillement. Alliée aux récoltes records opérées aux États-Unis, la reprise des ventes à l'étranger pourrait, selon les professionnels locaux, permettre au prix du coton de se stabiliser.
Quant à savoir si la hausse actuelle des cours aura un impact sur les prix de vente de l'habillement, certains ont déjà leur réponse. Le groupe Levi Strauss & Co, à la tête des marques Levi's Dockers, Signature et Denizen, a ainsi fait savoir qu'une augmentation des prix est planifiée pour le second semestre, tout comme Hanebrand, propriétaire des marques de sous-vêtements Wonderbra et Hanes. Quant à la griffe H&M, naturellement plus exposée comme toutes les marques d'entrée de gamme, elle déclare au Figaro que si la tendance ne s'inverse pas, « cela devrait conduire à des pressions inflationnistes ».
Matthieu GUINEBAULT
Conséquences des catastrophes intervenues en Chine et au Pakistan, le prix du coton a explosé ces dernières semaines, avec des premières conséquences sur le prix de l'habillement. Alors qu'elles pèsent plus d'un tiers de la production mondiale, les productions chinoises et pakistanaises ont ainsi chuté de 10 et 8 %. En un mois, la livre de coton a de fait pris 0,08 centime d'euro pour atteindre 65 centimes d'euro (0,83 dollar), soit son plus haut niveau depuis quinze ans. Alors que certains professionnels redoutent la pénurie, le premier bénéficiaire de cette hausse des prix semble être l'Inde. Selon l'agence Reuters, le Pakistan pourrait en effet acheter de deux à trois millions de balles de coton à son voisin afin de pouvoir remplir ses...