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Culture - En librairie

Pierre le baroudeur part à l’aventure

Il y a des gens qui vivent dans leur pays. Et d'autres qui le font vivre. Amoureux, passionné, Pierre Bared ne cache pas son attachement au Liban.

Le photographe l'a exprimé d'abord à travers un album de photos intitulé Made in Lebanon. Puis en codirigeant un collectif de photos sur le thème du pays du Cèdre.
C'est Sur les sentiers du Liban qu'il raconte sa traversée en solitaire des montagnes de son pays, effectuée il y a deux ans.
Ses souvenirs, ses rencontres, ses impressions, ses joies et ses peines, ils les a soigneusement consignés dans sa mémoire. En vue de les relater un jour dans un ouvrage illustré de photos prises lors de son périple. Mission accomplie à présent avec ce récit où il témoigne d'un pays, de son arrière-pays et de ses habitants.
Pour Pierre Bared, l'aventure commence un certain vendredi 6 juin 2008, à 8h30. Il se trouve à Kobeiyat, dans l'extrême nord du pays. Sac à doc, drapeau libanais, appareil photo en bandoulière et bâton de marche. Du lait en poudre et du cacao pour seule nourriture, des ampoules aux pieds comme seuls compagnons de voyage, il parcourt des chemins de traverse.
Un périple que cet infatigable arpenteur de sentiers de traverse compare à un voyage dans le temps. Les logis rudimentaires, les produits de la terre pour seule nourriture, la cuisine au feu de bois, l'absence d'électricité le propulsent, pour son plus grand plaisir, vers des dizaines d'années en arrière. Au fil de ses rencontres, il relève l'attachement à la terre de ce couple de paysans, derniers habitants d'un village déserté par les siens. Il se gargarise d'un séjour paradisiaque de trois jours dans la vallée de Kannoubine. Et jalonne son parcours de petits cèdres qu'il plante à chaque grande étape achevée. Il admire la nature, s'émerveille devant la splendeur des paysages, se trouve indigné par la présence de détritus et se morfond à la vue des carrières, ces plaies géantes taillées à même les montagnes. Le baroudeur, un lève-tôt, un solitaire, a débroussaillé les sentiers de son pays, mais aussi effectué une introspection purificatrice. « Les mystères de la vie, l'immensité et la puissance de la nature, tant d'énigmes qui viennent à nous surprendre et qui, finalement, réveillent en nous des émotions bien cachées », indique l'auteur sur la quatrième de couverture.
« Vivre l'aventure jusqu'au bout, s'adonner entièrement à sa passion », voilà la philosophie de Pierre Bared, qui a vécu le contraste libanais de son extrême nord à son extrême sud. Pour mieux le connaître et aussi pour attirer l'attention de ses compatriotes sur la nécessité de préserver la nature.
Le photographe l'a exprimé d'abord à travers un album de photos intitulé Made in Lebanon. Puis en codirigeant un collectif de photos sur le thème du pays du Cèdre. C'est Sur les sentiers du Liban qu'il raconte sa traversée en solitaire des montagnes de son pays, effectuée il y a deux ans.Ses souvenirs, ses rencontres, ses impressions, ses joies et ses peines, ils les a soigneusement consignés dans sa mémoire. En vue de les relater un jour dans un ouvrage illustré de photos prises lors de son périple. Mission accomplie à présent avec ce récit où il témoigne d'un pays, de son arrière-pays et de ses habitants. Pour Pierre Bared, l'aventure commence un certain vendredi 6 juin 2008, à 8h30. Il se trouve à...
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