« Le Liban est devenu un État en papier. » Tel est le constat formulé hier par le Bloc national à la suite des incidents survenus mardi soir dans la capitale. « La couverture politique accordée aux armes illégales et l'absence de décision politique paralysent l'armée et les FSI et les empêchent de mener à bien leur mission, a indiqué le BN. Au lieu que l'armée maîtrise la sécurité et arrête les miliciens armés pour s'imposer, elle ne fait que s'interposer entre les combattants, devant les yeux des Libanais et du monde entier. Il est désormais évident que les forces de facto sont celles qui s'imposent sur le terrain. Le parquet bougera-t-il pour arrêter ceux qui ont tué, blessé et terrorisé les gens, semant la destruction et le chaos dans les rues ? » s'est interrogé le Bloc national dans un communiqué publié à l'issue de sa réunion hebdomadaire.
« Il semble que le recours au merchandising politique, ainsi que ce qui s'ensuit, à savoir l'excitation des instincts, l'invention de scénarii, et le fait de se vanter d'actes héroïques et d'exploits fictifs... tout cela semble être devenu un palliatif se substituant à la production et aux projets requis de la part des ministres, députés et partis. Il suffit de voir la réalité dans laquelle nous sommes : nous sommes assaillis par les crises, des coupures de courant électrique, des manifestations et le blocage de routes, sans compter les menaces de pénurie d'eau et les autres crises au niveau de la circulation, des frais scolaires et médicaux, et les incendies de forêts... S'ajoutent à tout cela les périmètres de sécurité et les armes illégales pour nous rappeler qu'il y a un État à l'intérieur de l'État (...) », a ajouté le BN.
« Il semble que le recours au merchandising politique, ainsi que ce qui s'ensuit, à savoir l'excitation des instincts, l'invention de scénarii, et le fait de se vanter d'actes héroïques et d'exploits fictifs... tout cela semble être devenu un palliatif se substituant à la production et aux projets requis de la part des ministres, députés et partis. Il suffit de voir la réalité dans laquelle nous sommes : nous sommes assaillis par les crises, des coupures de courant électrique, des manifestations et le blocage de routes, sans compter les menaces de pénurie d'eau et les autres crises au niveau de la circulation, des frais scolaires et médicaux, et les incendies de forêts... S'ajoutent à tout cela les périmètres de sécurité et les armes illégales pour nous rappeler qu'il y a un État à l'intérieur de l'État (...) », a ajouté le BN.
« Le Liban est devenu un État en papier. » Tel est le constat formulé hier par le Bloc national à la suite des incidents survenus mardi soir dans la capitale. « La couverture politique accordée aux armes illégales et l'absence de décision politique paralysent l'armée et les FSI et les empêchent de mener...