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Économie - Marché de l’immobilier

La banlieue, une alternative à la cherté des prix

Depuis la hausse des prix du neuf depuis 2005, les candidats à la propriété sont de plus en plus contraints de se tourner vers la banlieue pour trouver leur bonheur. Heureusement, les nouveaux projets ne manquent pas. Des centaines sont en construction et tous les quartiers périphériques sont touchés par le boom immobilier. De quoi offrir des opportunités pour tous les budgets. Alors que Beyrouth s'embourgeoise, la classe moyenne cherche désespérément des options pour résider le plus proche possible des centres d'affaires de l'agglomération.
Avec l'amélioration des infrastructures routières et malgré les embouteillages récurrents, la majorité de la proche couronne de la capitale reste encore accessible à moins d'une heure du centre-ville. Finalement, la banlieue conserve une réelle attractivité (proximité, calme, environnement aéré et prix compétitifs). Les logements à partir de 120-150 m2 y ont le vent en pompe, tirés par une forte demande de la part des petits budgets.
Beyrouth n'a plus le monopole du luxe. Quelques quartiers tels que Yarzé, Rabieh ou Horch Tabet affichent des prix à faire rougir certaines rues de la capitale. Chacun dispose d'atouts indéniables pour attirer une clientèle huppée : vues dégagées, espaces verts, allées ombragées, villas haut de gamme et tranquillité. Les prix dépassent parfois la barre symbolique de 3 000 et 3 500 dollars le m2.
La cote de Bayada, Monteverde et Baabda ne cesse de croître. La valeur des appartements neufs se situent entre 2 300 et 2 500 dollars le m2. Ces destinations purement résidentielles s'affirment comme des destinations de qualité pour les budgets de 500 000 à 700 000 dollars.
Le boom immobilier de Mar Takla et Mansourieh est impressionnant. Ces banlieues font partie des plus dynamiques. Plus de 50 projets y sont en construction. Une réponse à une demande croissante pour de petits logements de 200 000 à 400 000 dollars.
Parallèlement, Jdeidé, Dbayé, Biakout, Aïn el-Remmaneh et Aramoun sont des exemples de régions pour les budgets encore plus serrés.
Clôture, espaces verts, piscines, les complexes résidentiels fermés se multiplient dans la périphérie de Beyrouth. Que ce soit à Dbayé, Sakiet el-Misk, Bhersaf, Fanar, Hazmieh, ces résidences privées séduisent de plus en plus de clients à la recherche de produits hors de la capitale. La sécurité, la tranquillité, la proximité des centres commerciaux et des prix compétitifs font partie des premières exigences de cette clientèle.
Le concept de ces complexes se base sur la présence de petits immeubles éparpillés sur une large parcelle de verdure, parfois avec des terrains de sport et une piscine.
Ces résidences vont-elles devenir la norme ? S'il est encore trop tôt pour l'affirmer, une tendance est certaine : de nombreux Beyrouthins cherchent à se mettre au vert.

En coopération avec : RAMCO
Tél.: 01-349910
Depuis la hausse des prix du neuf depuis 2005, les candidats à la propriété sont de plus en plus contraints de se tourner vers la banlieue pour trouver leur bonheur. Heureusement, les nouveaux projets ne manquent pas. Des centaines sont en construction et tous les quartiers périphériques sont touchés par le boom immobilier. De quoi offrir des opportunités pour tous les budgets. Alors que Beyrouth s'embourgeoise, la classe moyenne cherche désespérément des options pour résider le plus proche possible des centres d'affaires de l'agglomération.Avec l'amélioration des infrastructures routières et malgré les embouteillages récurrents, la majorité de la proche couronne de la capitale reste encore accessible à moins...
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