Évoquant le processus de paix dans la région, M. Sarkozy a indiqué que la paix entre la Syrie et Israël est « possible ». « La France, qui a renoué avec Damas un dialogue régulier et utile pour toute la région, s'implique, notamment aux côtés de la Turquie, dans la recherche d'un accord. J'ai confié une mission dans ce sens à l'ambassadeur Jean-Claude Cousseran, qui a toute ma confiance », a-t-il dit.
« Au moment où l'espoir renaît dans la région, il serait inacceptable que le Liban sombre à nouveau dans la violence », a-t-il dit en évoquant le pays du Cèdre.
« La France s'est félicitée de la visite conjointe à Beyrouth du roi Abdallah d'Arabie saoudite et du président Bachar el-Assad », a encore indiqué M. Sarkozy, soulignant que son pays apporte tout son soutien à ses institutions démocratiques, au chef de l'État, Michel Sleiman, et au Premier ministre, Saad Hariri.
« Profondément attachée à ce pays, la France est l'amie de tous les Libanais. Elle œuvre en faveur de la stabilité d'un Liban divers, où toutes les communautés doivent pouvoir cohabiter dans la tolérance et le respect mutuel », a-t-il dit. Et de conclure : « L'action de la communauté internationale au Liban n'a pas d'autre raison d'être que cette stabilité. Et c'est bien tout le sens de la mission de la Finul au service de la paix et de la souveraineté du Liban, que tous ses voisins doivent respecter. »