Deux entraîneurs méconnus vont tenter de relancer deux grands d'Italie à la poursuite de l'Inter, champion depuis cinq ans : Massimiliano Allegri à l'AC Milan après deux saisons correctes à Cagliari et Luigi Del Neri à la Juventus, dans la foulée de sa 4e place avec la Sampdoria.
Massimiliano qui ? Le jeune loup (Allegri, 43 ans) et le vieux lion (Del Neri, 60 ans) auront beaucoup de pression, ils n'ont encore rien gagné de probant et vont se frotter dans la lutte pour le titre à deux techniciens confirmés, Rafael Benitez (Inter Milan) et Claudio Ranieri (AS Rome).
Ils illustrent aussi les difficultés du football italien, qui n'a plus les moyens d'attirer les plus grands noms.
Beau gosse au costard impeccable, Allegri était le premier choix de l'AC Milan pour succéder au Brésilien Leonardo, qui n'aura tenu qu'une saison.
Le Milan rêve de refaire le coup d'Arrigo Sacchi, l'entraîneur couvert de gloire des années Van Basten : il n'était personne avant d'arriver, il a inventé un style de jeu. Allegri n'a, lui, que deux saisons pas tout à fait complètes à Cagliari à son actif, et son exploit reste d'avoir fait monter Sassuolo en série B (2e div.) pour la première fois de son histoire.
Il a aussi été élu par ses pairs meilleur entraîneur du championnat d'Italie pour la saison 2008-2009, achevée à la 9e place. Puis l'histoire sarde s'est terminée par une dispute avec le président et un licenciement en avril, mais Milan l'attendait déjà.
Allegri a-t-il les épaules assez larges pour relancer le club aux sept C1 ? Lui reste optimiste avant le match contre Lecce dimanche pour la 1re journée. « L'équipe est sur la bonne voie, dit-il, dimanche soir contre la Juventus (défaite aux tirs au but au trophée Berlusconi), nous avons été créatifs devant et avons peu lâché derrière. »
Autre club, autre référence, la Juve espère tenir le nouveau Marcello Lippi, arrivé en 1994 à la Juve après une seule bonne saison à Naples avant de gagner la C1 et même la Coupe du monde avec la « Nazionale ». Del Neri vient de conduire la Sampdoria en barrage de la Ligue des champions (dont elle a été éliminée mardi).
Cheveux gris clair, lunettes et fine moustache, Del Neri vient tout juste d'avoir 60 ans : la Juve ne parie pas sur un génie précoce... Il s'est fait connaître en 2000 : après toute une carrière dans les divisions inférieures, il éclatait à la tête du Chievo, promu puis 5e de série A, un exploit pour ce club d'un quartier de Vérone.
Puis il a vécu une expérience traumatisante au FC Porto où il tentait d'assurer l'après-Mourinho, qui venait d'y être champion d'Europe (2004) : Del Neri fut remercié avant même le début du championnat portugais... Mais il a fait de nouveau parler de lui avec la Samp. Au moins ce vieux routier ne se fait-il pas d'illusions : « Je dois convaincre le club qu'il a fait le bon choix », répète-t-il face au « plus important challenge de (sa) carrière » : relancer une Juve pitoyable 7e du dernier championnat. Del Neri a déjà marqué son territoire dans le vestiaire en faisant la fine bouche après un succès (2-1) à Graz en Europa League : « On aurait pu mieux jouer, c'est normal que l'entraîneur ne se contente pas du résultat.» Mais c'est sur les résultats que lui et Allegri seront jugés.
Massimiliano qui ? Le jeune loup (Allegri, 43 ans) et le vieux lion (Del Neri, 60 ans) auront beaucoup de pression, ils n'ont encore rien gagné de probant et vont se frotter dans la lutte pour le titre à deux techniciens confirmés, Rafael Benitez (Inter Milan) et Claudio Ranieri (AS Rome).
Ils illustrent aussi les difficultés du football italien, qui n'a plus les moyens d'attirer les plus grands noms.
Beau gosse au costard impeccable, Allegri était le premier choix de l'AC Milan pour succéder au Brésilien Leonardo, qui n'aura tenu qu'une saison.
Le Milan rêve de refaire le coup d'Arrigo Sacchi, l'entraîneur couvert de gloire des années Van Basten : il n'était personne avant d'arriver, il a inventé un style de jeu. Allegri n'a, lui, que deux saisons pas tout à fait complètes à Cagliari à son actif, et son exploit reste d'avoir fait monter Sassuolo en série B (2e div.) pour la première fois de son histoire.
Il a aussi été élu par ses pairs meilleur entraîneur du championnat d'Italie pour la saison 2008-2009, achevée à la 9e place. Puis l'histoire sarde s'est terminée par une dispute avec le président et un licenciement en avril, mais Milan l'attendait déjà.
Allegri a-t-il les épaules assez larges pour relancer le club aux sept C1 ? Lui reste optimiste avant le match contre Lecce dimanche pour la 1re journée. « L'équipe est sur la bonne voie, dit-il, dimanche soir contre la Juventus (défaite aux tirs au but au trophée Berlusconi), nous avons été créatifs devant et avons peu lâché derrière. »
Autre club, autre référence, la Juve espère tenir le nouveau Marcello Lippi, arrivé en 1994 à la Juve après une seule bonne saison à Naples avant de gagner la C1 et même la Coupe du monde avec la « Nazionale ». Del Neri vient de conduire la Sampdoria en barrage de la Ligue des champions (dont elle a été éliminée mardi).
Cheveux gris clair, lunettes et fine moustache, Del Neri vient tout juste d'avoir 60 ans : la Juve ne parie pas sur un génie précoce... Il s'est fait connaître en 2000 : après toute une carrière dans les divisions inférieures, il éclatait à la tête du Chievo, promu puis 5e de série A, un exploit pour ce club d'un quartier de Vérone.
Puis il a vécu une expérience traumatisante au FC Porto où il tentait d'assurer l'après-Mourinho, qui venait d'y être champion d'Europe (2004) : Del Neri fut remercié avant même le début du championnat portugais... Mais il a fait de nouveau parler de lui avec la Samp. Au moins ce vieux routier ne se fait-il pas d'illusions : « Je dois convaincre le club qu'il a fait le bon choix », répète-t-il face au « plus important challenge de (sa) carrière » : relancer une Juve pitoyable 7e du dernier championnat. Del Neri a déjà marqué son territoire dans le vestiaire en faisant la fine bouche après un succès (2-1) à Graz en Europa League : « On aurait pu mieux jouer, c'est normal que l'entraîneur ne se contente pas du résultat.» Mais c'est sur les résultats que lui et Allegri seront jugés.
Deux entraîneurs méconnus vont tenter de relancer deux grands d'Italie à la poursuite de l'Inter, champion depuis cinq ans : Massimiliano Allegri à l'AC Milan après deux saisons correctes à Cagliari et Luigi Del Neri à la Juventus, dans la foulée de sa 4e place avec la Sampdoria.Massimiliano qui ? Le jeune loup (Allegri, 43 ans) et le vieux lion (Del Neri, 60 ans) auront beaucoup de pression, ils n'ont encore rien gagné de probant et vont se frotter dans la lutte pour le titre à deux techniciens confirmés, Rafael Benitez (Inter Milan) et Claudio Ranieri (AS Rome).Ils illustrent aussi les difficultés du football italien, qui n'a plus les moyens d'attirer les plus grands noms.Beau gosse au costard impeccable, Allegri était le premier choix de...