Quatorzième joueur à passer d'Arsenal à Tottenham, Gallas va, malgré les efforts de Redknapp, se faire rudoyer par les fidèles de White Hart Lane au début. C'est une certitude et un passage obligé. Presque un bizutage. Mais tout rentrera dans l'ordre si le Français, également passé par Chelsea, aligne quelques bons matches et apporte ce pourquoi il est venu : son expérience et son savoir-faire. À l'arrivée, William Gallas ne battra sans doute jamais des records de popularité avec la tunique blanche sur le dos. Cela n'a d'ailleurs jamais été le cas. Gallas est respecté pour son jeu, mais n'a jamais fait grand-chose pour être aimé, par son comportement et sa manière d'être. Ce n'est pas à Arsenal que l'on avancera le contraire. En quatre ans et malgré un palmarès vierge avec les Rouge et Blanc, le joueur a laissé quelques bons souvenirs footballistiques. Mais pour le reste, c'est morne plaine. Et les supporters des Gunners ne se feront d'ailleurs pas prier pour le lui rappeler lorsqu'il remettra les pieds sur le pré de l'Emirates Stadium le 21 novembre prochain. C'est de bonne guerre. Et le contraire serait presque inquiétant dans une Angleterre qui porte encore quelques valeurs en son sein.
Sport
Premier League : Gallas, big bizut
OLJ / le 25 août 2010 à 00h28
Quatorzième joueur à passer d'Arsenal à Tottenham, Gallas va, malgré les efforts de Redknapp, se faire rudoyer par les fidèles de White Hart Lane au début. C'est une certitude et un passage obligé. Presque un bizutage. Mais tout rentrera dans l'ordre si le Français, également passé par Chelsea, aligne quelques bons matches et apporte ce pourquoi il est venu : son expérience et son savoir-faire. À l'arrivée, William Gallas ne battra sans doute jamais des records de popularité avec la tunique blanche sur le dos. Cela n'a d'ailleurs jamais été le cas. Gallas est respecté pour son jeu, mais n'a jamais fait grand-chose pour être aimé, par son comportement et sa manière d'être. Ce n'est pas à Arsenal que l'on avancera le contraire. En quatre ans et malgré un palmarès vierge avec les Rouge et Blanc, le joueur a laissé quelques bons souvenirs footballistiques. Mais pour le reste, c'est morne plaine. Et les supporters des Gunners ne se feront d'ailleurs pas prier pour le lui rappeler lorsqu'il remettra les pieds sur le pré de l'Emirates Stadium le 21 novembre prochain. C'est de bonne guerre. Et le contraire serait presque inquiétant dans une Angleterre qui porte encore quelques valeurs en son sein.