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Sport

Premier League : Gallas, big bizut

Harry Redknapp n'a pas réfléchi longtemps. À vrai dire, il n'a même pas pensé une seconde, d'après ses dires. Quand il a su que William Gallas toquait à la porte White Hart Lane, qu'il avait l'immense avantage d'être gratuit et acceptait de faire des « efforts » financiers (NDLR : Gallas va toucher 97 000 euros par semaine), le manager des Spurs a dit oui. Qu'importe pour Redknapp si William Gallas a évolué durant quatre ans sous le maillot d'Arsenal, l'ennemi juré, et, circonstance aggravante, a même porté le brassard de capitaine des Gunners durant quelque temps. En raison de la fragilité physique de Ledley King et de Jonathan Woodgate, défenseurs centraux en sucre, il lui fallait une solution de rechange crédible, que semble incarner William Gallas, malgré ses pépins physiques à répétition. Comme Harry Redknapp, les supporters de Tottenham n'ont pas réfléchi longtemps. Pour eux, Gallas à Tottenham, c'était inconcevable. Dans un pays où l'amour du maillot compte encore un tout petit peu chez les joueurs et est la raison de vivre d'une grand partie des supporters, la signature du Français aux Spurs représente un sacré affront. Peut-être pas comparable à celui de 2001, annus horribilis qui avait vu Sol Campbell fait le court trajet inverse entre la maison mère et Arsenal, mais presque.
Quatorzième joueur à passer d'Arsenal à Tottenham, Gallas va, malgré les efforts de Redknapp, se faire rudoyer par les fidèles de White Hart Lane au début. C'est une certitude et un passage obligé. Presque un bizutage. Mais tout rentrera dans l'ordre si le Français, également passé par Chelsea, aligne quelques bons matches et apporte ce pourquoi il est venu : son expérience et son savoir-faire. À l'arrivée, William Gallas ne battra sans doute jamais des records de popularité avec la tunique blanche sur le dos. Cela n'a d'ailleurs jamais été le cas. Gallas est respecté pour son jeu, mais n'a jamais fait grand-chose pour être aimé, par son comportement et sa manière d'être. Ce n'est pas à Arsenal que l'on avancera le contraire. En quatre ans et malgré un palmarès vierge avec les Rouge et Blanc, le joueur a laissé quelques bons souvenirs footballistiques. Mais pour le reste, c'est morne plaine. Et les supporters des Gunners ne se feront d'ailleurs pas prier pour le lui rappeler lorsqu'il remettra les pieds sur le pré de l'Emirates Stadium le 21 novembre prochain. C'est de bonne guerre. Et le contraire serait presque inquiétant dans une Angleterre qui porte encore quelques valeurs en son sein.
Harry Redknapp n'a pas réfléchi longtemps. À vrai dire, il n'a même pas pensé une seconde, d'après ses dires. Quand il a su que William Gallas toquait à la porte White Hart Lane, qu'il avait l'immense avantage d'être gratuit et acceptait de faire des « efforts » financiers (NDLR : Gallas va toucher 97 000 euros par semaine), le manager des Spurs a dit oui. Qu'importe pour Redknapp si William Gallas a évolué durant quatre ans sous le maillot d'Arsenal, l'ennemi juré, et, circonstance aggravante, a même porté le brassard de capitaine des Gunners durant quelque temps. En raison de la fragilité physique de Ledley King et de Jonathan Woodgate, défenseurs centraux en sucre, il lui fallait une solution de...
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