Le procureur du TSL décidera contre quelles personnes et à quel moment il présentera un acte d'accusation, selon le communiqué du bureau de Bellemare.
"L'examen préliminaire des DVD a permis d'établir que la réponse était incomplète puisque les éléments qui ont été remis ne sont autres que les enregistrements projetés lors de la conférence de presse du 9 août", poursuit le texte.
Ces enregistrements "ne contiennent pas le "reste des preuves" évoqué par M. Hassan Nasrallah", ajoute le bureau du procureur, soulignant avoir demandé aux autorités libanaises de "transmettre sans tarder ces éléments manquants".
Le 9 août, à l'occasion d'un discours du chef du Hezbollah, le parti chiite a diffusé ce qu'il a présenté comme des images de reconnaissance israéliennes du site de l'assassinat de Rafic Hariri le 14 février 2005, prises bien avant le drame et "interceptées" par le mouvement.
Six jours auparavant, sayyed Nasrallah avait accusé explicitement Israël pour la première fois de l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais.
En juillet, il avait annoncé s'attendre à ce que le TSL, auquel il ne fait pas confiance, accuse des membres de son parti d'implication dans ce meurtre.
La date de publication de l'acte d'accusation n'a pas encore été précisée.
"Le procureur (du TSL) décidera contre quelles personnes et à quel moment il présentera un acte d'accusation (...). Toutefois, aucun acte d'accusation ne sera soumis tant que le procureur ne sera pas persuadé, au vu de tous les éléments, que ledit acte repose sur des preuves solides et convaincantes", a encore signalé mardi le bureau de Daniel Bellemare.