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Liban

Mises en garde contre toute tentative visant à faire tomber le gouvernement

Dans les milieux politiques, on met en garde contre toute tentative visant à faire tomber le gouvernement, en allusion notamment aux mouvements de protestation contre les coupures d'électricité.
Le vice-président de la Chambre, Farid Makari, a indiqué samedi à la Voix du Liban qu'en cas de chute du gouvernement Hariri, le Liban restera six années sans pouvoir en former un autre. Selon lui, un Conseil des ministres qui ne serait pas dirigé par Saad Hariri n'aura pas de légitimité « parce qu'il ne représentera pas les sunnites et la majorité qui ne veulent que le bien pour le Liban ».
Pour le ministre de l'Éducation, Hassan Mneimné, « une chute du gouvernement serait dangereuse dans la mesure où elle risque de plonger le Liban dans l'inconnu ». « Certaines parties ont intérêt, pour des raisons politiciennes mesquines, que l'équipe ministérielle tombe », a-t-il averti, estimant que les manifestations organisées régulièrement depuis quelque temps sont « une sorte d'entraînement à ce qui pourrait se produire à l'avenir, ce qui suscite de nombreuses interrogations et craintes ».
Le député Ahmad Fatfat a en revanche assuré que l'équipe Hariri restera en place jusqu'en 2013, en faisant remarquer que les manifestations contre les coupures du courant électrique dans certaines régions « ne seraient pas innocentes ». « Certains ont recours à la rue pour obtenir des acquis politiques », a-t-il déploré en situant dans le cadre des « intimidations pratiquées contre le gouvernement » les routes coupées et les pneus brûlés presque chaque soir en signe de protestation.
Il s'est arrêté sur le problème endémique de l'électricité au Liban et critiqué le ministre de l'Énergie, Gebran Bassil, pour avoir posé le problème sous l'angle de la répartition régionale communautaire.
S'il a quand même jugé qu'un changement gouvernemental est possible dans l'absolu, il reste que M. Fatfat a insisté sur le fait qu'une telle initiative ne peut être prise que si les circonstances dans le pays sont favorables, « ce qui n'est pas le cas actuellement ». Abondant dans le même sens, le député Khaled Daher, membre du Bloc du futur, a jugé que la situation sur le double plan local et régional n'est pas propice à un remaniement ou à un changement gouvernemental. Il a également vu des motivations politiques dans les protestations itinérantes contre les coupures du courant électrique.
Quoi qu'il en soit, citant des sources syriennes informées, le quotidien koweitien al-Anba' a exclu dans son édition de samedi un changement de gouvernement au Liban à court terme. Selon le quotidien, un tel projet n'enthousiasme pas Damas, même si la mission de la nouvelle équipe sera de s'occuper principalement du dossier du Tribunal spécial pour le Liban.
De mêmes sources, al-Anba' souligne aussi la solidité des relations rétablies entre la Syrie et l'Arabie saoudite, pour expliquer que Damas n'encourage pas une initiative qui n'aurait pas l'aval de Riyad.
Dans les milieux politiques, on met en garde contre toute tentative visant à faire tomber le gouvernement, en allusion notamment aux mouvements de protestation contre les coupures d'électricité.Le vice-président de la Chambre, Farid Makari, a indiqué samedi à la Voix du Liban qu'en cas de chute du gouvernement Hariri, le Liban restera six années sans pouvoir en former un autre. Selon lui, un Conseil des ministres qui ne serait pas dirigé par Saad Hariri n'aura pas de légitimité « parce qu'il ne représentera pas les sunnites et la majorité qui ne veulent que le bien pour le Liban ».Pour le ministre de l'Éducation, Hassan Mneimné, « une chute du gouvernement serait dangereuse dans la mesure où elle...
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