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Liban - Assassinat Hariri

Le Hezbollah promet de rester aux aguets face au TSL et au dossier des faux témoins

Le camp du 8 Mars continue de réagir, généralement avec virulence...

Fneich : Le Hezbollah n’a pas demandé l’abolition du TSL...

Les réactions autour des travaux du Tribunal spécial sur le Liban et de la question des faux témoins, désormais soumise au Conseil des ministres, se poursuivent.
Dans une réaction inédite, le ministre d'État pour la Réforme administrative, Mohammad Fneich, a déclaré que « le Hezbollah n'a pas demandé l'abolition du TSL, encore moins l'abrogation de l'accord relatif à l'instance judiciaire ».
« Le parti n'est pas encore pris une telle décision. Si c'était le cas, il l'aurait déjà annoncé officiellement », a indiqué M. Fneich. Dans un entretien accordé au quotidien koweitien al-Raï, à paraître aujourd'hui, le ministre s'est offusqué à l'idée que l'adjoint de la secrétaire d'État US « Jeffrey Feltman ait pu prendre connaissance de l'acte d'accusation deux mois à l'avance, car il en a en même temps informé Walid Joumblatt ». « Que personne ne vienne me dire que les responsables libanais n'étaient pas au courant de l'acte d'accusation et que les Israéliens ne l'ont pas évoqué », a-t-il dit.
Le ministre a en outre appelé les responsables à sanctionner les faux témoins « quelle que soit la partie qui se chargera de le faire », a-t-il dit, rappelant que le TSL s'était déclaré incompétent en la matière.
Interrogé sur l'issue trouvée en Conseil des ministres au sujet des faux témoins, il a indiqué que le gouvernement a pris la décision de confier le dossier au ministre de la Justice « par souci de connaître la vérité et de rendre justice ». « Le ministre de la Justice devra préparer les données, et le Conseil des ministres prendra les mesures en conséquence », a-t-il ajouté, estimant qu'il s'agit d'une initiative « positive ». Interrogé sur la décision du secrétaire général du Hezbollah de reporter à une date ultérieure les révélations qu'il devait faire sur ceux qui sont derrière les faux témoins, le ministre a répondu : « Nous tenons à traiter calmement ce dossier pour savoir qui est réellement derrière l'assassinat de Rafic Hariri, d'autant que nous sommes absolument attachés à la justice. C'est la raison pour laquelle nous avons élevé la voix à chaque fois que nous avons constaté une déviation quelconque et une exploitation politique du dossier, et avons au contraire atténué le discours dès lors qu'une coopération se mettait en place en vue de rectifier le tir », a-t-il dit.
Revenant pour sa part sur la question des faux témoins, le député du Bloc de la fidélité à la résistance, Hassan Fadlallah, a indiqué que le gouvernement « a effectué un pas en avant en confiant ce dossier au ministre de la Justice pour examen ». « Lorsqu'un dossier aussi sensible est soumis à l'investigation, nous ne pouvons accepter que cette affaire soit escamotée, comme si de rien n'était », a-t-il dit. « Bien au contraire, nous allons poursuivre jour après jour et pas à pas le dossier des faux témoins au sein du gouvernement », a-t-il dit, soulignant que le ministre de la Justice assume désormais « une grande responsabilité envers l'opinion publique libanaise et internationale pour mettre au clair la vérité concernant les faux témoins et leurs commanditaires ». Évoquant la question du TSL à une autre occasion, le député a affirmé que le Hezbollah « a réussi à réorienter l'accusation le visant en la transformant en une contre-accusation (visant Israël), par le biais des éléments de preuve soumis à la justice libanaise ». Par conséquent, a-t-il ajouté, « le gouvernement est concerné et devrait adresser les accusations à l'État hébreu en rendant justice à ceux qui ont été injustement accusés, notamment la Syrie et les quatre officiers ». Et le député d'exhorter « les autorités libanaises à présenter leurs excuses à ceux qui ont été injustement jetés en prison ». Hassan Fadlallah a enfin mis en garde contre toute tentative d'associer le Hezbollah à ce jeu malsain, affirmant que le parti « sera prêt à faire face à toute manœuvre visant à détourner l'enquête en l'orientant dans un sens erroné ».
Pour le quotidien koweïtien al-Anba', qui cite des sources de l'opposition libanaise, « la grande surprise viendra du chef de la Rencontre démocratique, Walid Joumblatt, qui compte bientôt retirer sa déposition et toutes les informations qu'il a données aux enquêteurs internationaux, plus particulièrement au chef de la commission d'enquête Detlev Mehlis ». Les sources, qui sont reprises par l'agence al-Markaziya, affirment en outre qu'au cours de ses dernières rencontres avec le conseiller du président français, Nicolas Sarkozy, et avec Jeffrey Feltman, le leader druze « a mis ses interlocuteurs en garde contre tout acte d'accusation qui mettrait en cause des membres du Hezbollah », laissant entendre qu'une telle accusation « risque de détruire le Liban ».
Les réactions autour des travaux du Tribunal spécial sur le Liban et de la question des faux témoins, désormais soumise au Conseil des ministres, se poursuivent.Dans une réaction inédite, le ministre d'État pour la Réforme administrative, Mohammad Fneich, a déclaré que « le Hezbollah n'a pas demandé l'abolition du TSL, encore moins l'abrogation de l'accord relatif à l'instance judiciaire ».« Le parti n'est pas encore pris une telle décision. Si c'était le cas, il l'aurait déjà annoncé officiellement », a indiqué M. Fneich. Dans un entretien accordé au quotidien koweitien al-Raï, à paraître aujourd'hui, le ministre s'est offusqué à...
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