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Diaspora

« Grupo Alecrim » : une initiative en faveur des enfants « brasilibaneses » au Liban

Première rencontre avec les enfants « brasilibaneses » à Baalbeck.

Le Brésil étant le plus grand pays de l'émigration libanaise, avec plus de quatre millions de Libanais et descendants de Libanais qui y vivent, les divers courants migratoires entre les deux pays ont entraîné la formation d'une communauté brésilienne au Liban, ou « brasilibaneses », estimée à 10 000 personnes. Une initiative intéressante vient de voir le jour, lancée par le ministère brésilien des Relations extérieures avec l'appui de l'ambassade et du consulat général du Brésil au Liban, et du Centre des études et des cultures de l'Amérique latine de l'Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK) : il s'agit du « Grupo Alecrim » (« romarin »), un projet culturel pour les enfants de 3 à 8 ans, animé par des mères volontaires qui leur apprennent les coutumes brésiliennes.
La philosophie de « Alecrim » est de stimuler la curiosité des enfants à travers des rencontres axées sur des thèmes spécifiques : la musique, les jeux, l'art, l'histoire, la géographie, les sciences, le théâtre et la gastronomie, le tout en relation avec la culture brésilienne. L'épouse du consul adjoint du Brésil au Liban, Katcha Osorio, spécialiste en art et éducation, avait débuté une action similaire en 2006 à Bruxelles, en collaboration avec la Brésilienne Carla Freericks. Elle dirige le groupe « Alecrim » au Liban avec, comme coordinateurs, le chercheur Roberto Khatlab et Eduardo Pedroso, représentant les enfants.
La première rencontre s'est déroulée le 24 juillet dernier à Baalbeck : l'animatrice Marcela Zein, professeur de gymnastique de nationalité brésilienne, a reçu ce jour-là une centaine de personnes, des enfants, accompagnés de leurs mères. Un programme chargé les attendait, avec des jeux, des films et des chansons, sans oublier le buffet brésilien, ainsi qu'une initiation à la langue portugaise. La journée s'est tenue au centre « Dari » (« Ma maison » en arabe), une belle demeure ancienne en pierre de taille offerte par Toufic el-Hosn et Fatima Mourtada, à leur retour du Brésil où ils avaient émigré dans les années 1920. La maison a été transformée en centre culturel et éducatif ouvert aux habitants de la région.
D'autres rencontres bimensuelles sont prévues par le groupe dans diverses régions du Liban. Les personnes intéressées par ce projet peuvent obtenir des informations sur Internet :
www.alecrimbrasil.org -
e-mail : alecrim.beirute@googlemail.com.
Le Brésil étant le plus grand pays de l'émigration libanaise, avec plus de quatre millions de Libanais et descendants de Libanais qui y vivent, les divers courants migratoires entre les deux pays ont entraîné la formation d'une communauté brésilienne au Liban, ou « brasilibaneses », estimée à 10 000 personnes. Une initiative intéressante vient de voir le jour, lancée par le ministère brésilien des Relations extérieures avec l'appui de l'ambassade et du consulat général du Brésil au Liban, et du Centre des études et des cultures de l'Amérique latine de l'Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK) : il s'agit du « Grupo Alecrim »...