Paul Gérard, Eid et Haïfa Chedraoui au jubilé du 50e anniversaire de l’ULCM à Hadath el-Jebbeh.
Le grand retour durant l'été 2010 au Liban a été l'occasion de rappeler cette action lors d'une rencontre qui a eu lieu à Hadath el-Jebbeh, autour d'un déjeuner offert par Eid et Haïfa Chedraoui dans leur villa, le 31 juillet dernier, pour fêter les 50 ans de l'ULCM. Cet événement a été suivi d'une journée de travail qui s'est tenue le 3 août à l'hôtel Royal à Dbayeh, à laquelle ont participé le président Chedraoui et son épouse, le secrétaire général mondial, Nick Kahwaji, le président du bureau du Liban, Antoine Kaddissi, le vice-président mondial, Michel Doueihi, le vice-secrétaire général mondial, Roger Hani, le président de la ligue économique, Antoine Menassa, le président de la Ligue du patrimoine, Antoine Ghanem, ainsi que d'autres délégués de l'Union, venus de tous les continents.
Parmi les invités de Hadath el-Jebbeh figurait le parlementaire australien Paul Gérard, président du conseil municipal de Parramatta (Australie). Ce dernier a affirmé son attachement au Liban et insisté sur l'importance de l'action de la communauté libanaise et de l'ULCM dans sa région, ainsi que dans les autres contrées du continent australien. Pour sa part, le président Chedraoui a souligné que l'émigration libanaise dans le monde constitue « un flot de culture, de pensée et d'énergie », et a souhaité que « le gouvernement libanais accorde plus d'importance à ses fils à travers le monde ».
Accord de coopération entre l'ULCM et le LERC
La journée du 3 août a été clôturée par une rencontre organisée avec le Centre de la recherche sur l'émigration libanaise (LERC) de l'Université Notre-Dame de Louaizé (NDU), qui a reçu la délégation de l'ULCM dans son campus situé près de Jeïta. Faisant suite à une coopération datant de deux ans, les représentants des deux institutions, Eid Chedraoui et le père Walid Moussa, ont signé un accord officialisant leurs efforts communs destinés à renforcer les liens entre le monde de l'émigration libanaise et la mère-patrie.
Les discours des deux présidents ont été suivis par la remise, par Eid Chedraoui, d'une médaille commémorative du 50e anniversaire de l'ULCM au père Walid Moussa, ainsi que d'un buste commémoratif de Gibran Khalil Gibran à la directrice du LERC, Guitta Hourani, en signe de remerciements pour son travail fructueux. L'ULCM a également offert au musée du LERC une statue miniature représentant l'émigrant libanais, une copie de celles qui se trouvent aux ports de Vera Cruz (Mexique) et de Beyrouth.
Fondé en 2003 et membre de l'International Network of Migration Institutions de l'Unesco, le LERC constitue aujourd'hui une source d'informations incontournable pour les organismes locaux et internationaux. Il est équipé d'une bibliothèque spécialisée et reçoit régulièrement des chercheurs, professeurs et étudiants libanais et étrangers, intéressés par les bases de données et les publications spécifiques au centre, qui organise également de nombreuses conférences. Un « prix de reconnaissance » a été établi pour récompenser les efforts fournis dans le domaine de l'émigration libanaise, avec comme lauréats Roberto Khatlab, Brésil (2005), Victor Shéhade, Australie (2008), Mohammad Ali Fadlallah, Nigeria (2009), Antonio Trabulse Kaim, Mexico (2009), Youssef Beydoun, Émirats arabes unis (2009) et Carlos Martinez Assad, Mexico (2010), qui a présenté le mois dernier son film sur « Les Libanais dans le cinéma mexicain » (voir notre édition du 2 août 2010).
Deux éminents professeurs en visite au Liban
Luiz Carlos Merege, accompagné de son épouse Marcia Moussalem, résidant à São Paulo et tous deux brésiliens d'ascendance libanaise, ont effectué le mois dernier une visite au Liban au cours de laquelle ils se sont rendus au LERC ainsi qu'au Centre des études et des cultures d'Amérique latine (Cecal) à l'USEK. Luiz Carlos Merege, originaire de Dhour Choueir, est professeur en économie à la Fondation Getulion Vargas, fondée en 1944. Il est également fondateur de l'Institut d'administration pour le secteur tierce (IATS) et a écrit un ouvrage expliquant l'importance de son initiative. Son épouse Marcia Moussalem, originaire de Zahlé, est coordinatrice à l'IATS et professeur en sociologie à l'Université pontificale catholique de São Paulo. Ils ont profité de leur séjour au Liban pour rencontrer des parents et amis, promettant de revenir bientôt accompagnés de leur famille.