"Ce serait imprudent", a déclaré à la presse le porte-parole du département d'Etat Philip Crowley.
"La Corée du Nord ferait mieux d'évaluer la situation actuelle, de ne pas entreprendre tout autre acte agressif ou provocateur", a-t-il ajouté.
Devant les délégués de l'ARF (Forum régional sur la sécurité) assemblés à Hanoï, la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a déclaré vendredi que Pyongyang devait "changer fondamentalement son comportement" et "respecter son engagement de dénucléarisation" pris en 2005.
Si Pyongyang respectait ce dernier point, "alors des opportunités diplomatiques pourraient potentiellement se faire jour", a souligné Philip Crowley.
"Mais nous ne pensons pas qu'il serait avantageux pour la Corée du Nord d'accroître les tensions dans la région en ce moment", a-t-il ajouté.
Un porte-parole de la délégation nord-coréenne à Hanoï, Ri Tong Il, avait auparavant menacé d'"une réponse physique aux mesures imposées par les Etats-Unis" et dénoncé une "diplomatie de la canonnière".
Le veille, il avait déjà estimé que les exercices militaires conjoints annoncés à partir de dimanche par les Etats-Unis et la Corée du Sud en réponse au naufrage du Cheonan, que Washington et Séoul imputent à Pyongyang, étaient une menace pour la paix mondiale.
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