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Lifestyle - Chanson

Yara et Olivier Lapidus, le mariage de la musique et de la mode

C'est dans les salons de l'ambassade du Liban à Paris que Yara Lapidus, accompagnée de son mari, Olivier, et du réalisateur Fabrice Laffont, a choisi de lancer son nouveau clip, « Le Cèdre », en présence d'un parterre choisi d'amis, de diplomates et de journalistes.

Olivier Lapidus, l’ambassadeur Boutros Assaker, Yara Lapidus et Patrick Poivre d’Arvor.

Dans une brève allocution, l'ambassadeur Boutros Assaker a présenté Yara, la fille de Tyr, née Wakim, qui «a grandi au Liban avant d'être enlevée» (par son mari), puis il a loué «sa foi en la capacité de son pays à renaître de ses cendres». Les invités ont ensuite assisté à la projection du clip, véritable hymne d'amour pour le Liban et spécifiquement pour Tyr.
Tourné en décembre 2009 au Liban, le clip du Cèdre met en scène Yara dans sa ville natale, sur le vieux port des pêcheurs et dans les ruelles où les vieux fument le narguilé et où les enfants jouent. De Baalbeck aux Cèdres, les images défilent, d'un Liban idyllique, au son d'une voix tendre et nostalgique, sur des paroles écrites par Olivier Lapidus et des couplets en arabe traduits par Nabil Khalidi. La musique marie de manière agréable l'acoustique, l'électronique et le rythme oriental. La chanson du Cèdre se savoure comme un bonbon acidulé. Elle est le produit d'un couple fusionnel, Yara et Olivier, qui laisse sa créativité s'épanouir entre mode et musique.

Connivence et musique
Dans leur grand appartement qui leur sert de lieu de travail, Yara et Olivier ont raconté leur aventure commune musicale et leurs projets d'avenir à L'Orient-Le Jour, la veille du lancement de leur clip à l'ambassade du Liban. Le plus exubérant des deux n'est pas la personne que l'on croit: la jovialité d'Olivier Lapidus a quelque chose de très méditerranéen. Mais si Yara parle posément, avec retenue, de son premier album, sorti depuis plusieurs mois déjà, et sur lequel elle a travaillé pendant cinq ans, on devine toute la passion qui l'habite. Et la complémentarité avec son couturier de mari. L'échange qui s'installe ressemble davantage à un dialogue entre eux deux. «La chanson du Cèdre a été entièrement écrite par Olivier», précise Yara. Olivier enchaîne: «Ma première chanson. Elle est sortie d'un trait. Un peu comme mes créations. Mon père, Ted Lapidus, était poète aussi. C'est probablement un héritage culturel.» Yara reprend: «Une seule phrase est de moi: "J'ai le regard d'une Phénicienne, mon maquillage est terre de Sienne". Olivier a construit toute la chanson autour d'elle, car moi je partais sur quelque chose de nostalgique.» Olivier approuve: «C'était plus facile pour moi que pour Yara d'écrire la chanson, car j'ai un regard extérieur. J'ai découvert le Liban à travers Yara, j'aime le Liban de Yara. En plus, on y sent cet amour du Français. Il y a aussi la force de vie et la Méditerranée, mer nourricière des deux côtés.» «C'était important pour moi que mon 1er clip parle du Liban, explique Yara. Née au Liban, de culture française, de nationalité franco-libanaise, il fallait qu'il y ait ce mélange Orient-Occident.»
Elle évoque la guerre du Liban, qu'elle a vécue «en pointillé», au gré des déplacements de son père architecte, à Paris, Londres, au Caire... Elle parle de Tyr, «le seul endroit au monde où j'arrive à déconnecter.» Et la musique, dans laquelle elle a trouvé son épanouissement véritable.
Mode, cours de théâtre (cours Florent à Paris, cours de Camille Salamé au Liban) n'auront été pour elle que les étapes d'un parcours qui mène à la chanson.
Un nouveau projet de CD est en route. «Je suis en contact avec les compositeurs, anglo-saxons pour la plupart. Il y aura deux ou trois titres en anglais, le reste en français et une en arabe.» «Dans chaque album que je sortirai, il y aura une chanson sur le Liban, ajoute-t-elle. J'aimerais un jour chanter au Liban.» Et derrière tout cela, il y a le rôle déterminant d'Olivier dans sa vie. «Nous avons une vraie connivence intellectuelle, Olivier et moi, sur plusieurs plans, mêmes goûts, même sensibilité.»
Se lancer dans la chanson à cette étape de sa vie semble découler de ce bonheur-là: «Je suis contente de le faire à cet âge, mûre, mariée, avec des enfants. Quel texte peut-on écrire à 18 ans ou 20 ans, à moins d'être Françoise Sagan? Je suis du signe du Cancer, j'ai besoin de cette stabilité familiale, de ce cocon qui me permet de m'épanouir. Je suis à l'inverse de mes amies, qui ont fait carrière puis se sont mariées.» Alors la mode, c'est fini? «Comment est-ce possible, puisque je baigne dedans, avec Olivier?»

Collection mode-musique
Rock Edition

Le fait est qu'Olivier lance un cocktail mode-musique inédit. Il parle avec passion des deux nouvelles collections qu'il présente ces prochains jours: la première est une Lapidus Vintage, qui revisite la mode Ted Lapidus, le couturier qui a habillé les Beatles, lancé la saharienne dans les années 50 ainsi que la coupe unisexe, le bouton ancre et ses fleurs de lys. Quant à la deuxième collection, elle s'appelle Rock Edition et elle est autour de Yara. «Il y a un 2e clip qui sort prochainement, qui présentera la collection hiver en chansons avec Yara», nous révèle Olivier en exclusivité. «La nouveauté est que cette collection se présente comme celle d'un couturier pour une chanteuse, un mari pour sa femme, un coauteur pour son interprète. Le nouveau clip est donc un vidéo-mode, comme un défilé en clip, avec des chansons spécifiques, autour de Yara.»
Yara et Olivier Lapidus, une égérie pour son couturier, un parolier pour sa chanteuse. Mari et femme inspirés.
Dans une brève allocution, l'ambassadeur Boutros Assaker a présenté Yara, la fille de Tyr, née Wakim, qui «a grandi au Liban avant d'être enlevée» (par son mari), puis il a loué «sa foi en la capacité de son pays à renaître de ses cendres». Les invités ont ensuite assisté à la...

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