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Liban - Vie associative

Le Conseil central maronite, une action caritative ouverte à tous

M. Wadih el-Khazen, président du Conseil central maronite.

Le Conseil central maronite organise demain soir son dîner annuel de bienfaisance. L'occasion pour L'Orient-Le Jour de retracer succinctement l'historique et l'action de cette association caritative.
L'origine première du Conseil central maronite remonte à 1876 lorsqu'un groupe de notables de la communauté beyrouthine a créé une association caritative maronite, alors baptisée Association maronite de bienfaisance, pour venir en aide aux plus démunis afin de leur permettre d'affronter les difficultés de la vie quotidienne face à l'occupation ottomane. Cette association sera réformée l'année suivante pour devenir l'Association des frères des pauvres. En 1933, à l'initiative de Mgr Youssef el-Debs, archevêque maronite de Beyrouth, l'association se dote de nouveaux statuts et devient le Conseil central des sociétés maronites.
L'actuel président de ce Conseil, Wadih el-Khazen, affirme qu'en dépit des changements qu'il a connus, le Conseil central maronite a préservé jusqu'à ce jour ses principes fondateurs, tout en s'adaptant aux nouveaux besoins de la société. À cet égard, M. Khazen affirme que l'action de l'association se base sur deux volets : « D'une part, une action sociale et caritative ouverte à tous les Libanais pour fournir une aide aux plus démunis et permettre l'accès de tous à l'éducation et aux soins médicaux et, d'autre part, l'engagement politique. »
Force est de relever sur ce plan qu'au début des années cinquante, le Conseil central maronite a connu d'importantes divergences politiques parmi ses membres. Afin de préserver l'action sociale loin de tout tiraillement, et pour permettre aux membres du Conseil de s'ouvrir à la politique, la Ligue maronite fut créée en août 1952. Il reste que M. Khazen souligne que l'action de l'association qu'il préside depuis 2006 « contribue toujours à consolider la position des maronites dans le contexte de la vie politique libanaise ». Affirmant que « sans la société chrétienne maronite, il n'y a pas de Liban », il déclare que l'association ne s'enlise pas dans les « zizanies », mais mène une « politique d'union à l'échelle nationale ». Il souligne sur ce plan que le nouveau gouvernement de Saad Hariri est « prometteur tant que les Libanais sentent que les responsables s'occupent des intérêts de la population ».
Si le Conseil a d'abord été fondé pour assurer un avenir meilleur aux fils de la communauté maronite, aujourd'hui il apporte secours et assistance aux enfants de toutes les communautés. C'est dans ce cadre que le dispensaire central du Centre de développement de Beyrouth, agréé par le ministère de la Santé et qui œuvre en collaboration avec le ministère des Affaires sociales, reçoit les malades sans distinction de race, de nationalité ou de religion. Le Conseil organise en outre des cours de mise à niveau en informatique et en langues étrangères, développe des centres d'accueil pour les enfants handicapés (Association foi et lumière), collecte des habits pour les distribuer aux nécessiteux (Association des dames du secours social), accueille des enfants pour des activités préscolaires (garderie Saint-Jean)...
De telles actions revêtent, certes, un caractère essentiellement caritatif, mais elles demeurent d'un grand secours pour des personnes qui sont réellement dans le besoin.
Le Conseil central maronite organise demain soir son dîner annuel de bienfaisance. L'occasion pour L'Orient-Le Jour de retracer succinctement l'historique et l'action de cette association caritative.L'origine première du Conseil central maronite remonte à 1876 lorsqu'un groupe de notables de la communauté beyrouthine a créé une association caritative maronite, alors baptisée Association maronite de bienfaisance, pour venir en aide aux plus démunis afin de leur permettre d'affronter les difficultés de la vie quotidienne face à l'occupation ottomane. Cette association sera réformée l'année suivante pour devenir l'Association des frères des pauvres. En 1933, à l'initiative de Mgr Youssef el-Debs, archevêque maronite de Beyrouth,...
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