Au lendemain des attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux États-Unis, la nécessité d'initier un dialogue au sujet de l'islam s'est sérieusement fait ressentir en Allemagne. Pour une population d'un peu plus de 82 millions d'habitants, la RFA compte près de 7,3 millions d'étrangers, soit 8,8 pour cent de la population, selon les chiffres fournis par la publication Allemagne, faits et réalités, éditée par Societäts-Verlag, en collaboration avec le ministère fédéral des Affaires étrangères. Sur les 7,3 millions d'étrangers, plus de 4 millions sont musulmans, dont 2,8 millions de Turcs. Non moins de 2 600 mosquées et lieux de culte musulmans sont répartis sur l'ensemble des seize Länder de la RFA.
À la lumière de telles données et de la tension née des attentats du 11-Septembre, décision fut prise en 2002 de créer au sein du ministère fédéral allemand des Affaires étrangères une section spéciale pour le dialogue des cultures, et plus particulièrement pour le dialogue avec l'islam. L'une des missions de cette section spéciale est de financer et de promouvoir des activités et des projets de dialogue visant à lutter contre les idées reçues se rapportant à l'islam.
Ce dialogue constitue l'un des axes essentiels de l'action du ministère fédéral des Affaires étrangères depuis 2002. Il porte, entre autres, sur le rôle de la jeunesse et sur la situation de la femme. La RFA a notamment été le théâtre d'un vaste débat au sujet de certaines pratiques de l'islam, dont notamment le port du voile qui est interdit dans la plupart des écoles, non pas pour les élèves, mais pour les enseignantes.
L'un des objectifs que ce sont fixé les autorités fédérales dans ce cadre est de montrer aux Allemands qu'il existe une diversité dans l'islam. La section spéciale sur le dialogue avec l'islam s'adresse à un large éventail d'associations et d'individus en Allemagne, a indiqué l'un des hauts responsables de la section au groupe de journalistes libanais en visite à Berlin. Le responsable en question précise dans ce contexte que plusieurs universités allemandes ont initié récemment un cursus universitaire sur la religion musulmane pour former des enseignants spécialisés en islam, le but recherché étant d'introduire un enseignement unique de l'islam dans les écoles. Il existe à cet égard une différence notable entre les pratiques des musulmans turcs et celles des musulmans arabes, affirme le responsable de la section spéciale sur le dialogue des cultures qui précise en outre que les alaouites ont par ailleurs leur propre enseignement de l'islam. « Le dialogue que nous avons lancé, souligne-t-il, vise à élaborer un cadre global d'enseignement de la religion musulmane, sachant qu'une telle démarche n'aborde nullement les fondements de la religion. » L'initiative lancée sur ce plan s'avère en tout état de cause d'autant plus difficile que seuls 10 à 15 pour cent des musulmans en Allemagne font partie des associations communautaires reconnues par le pouvoir fédéral.
À la lumière de telles données et de la tension née des attentats du 11-Septembre, décision fut prise en 2002 de créer au sein du ministère fédéral allemand des Affaires étrangères une section spéciale pour le dialogue des cultures, et plus particulièrement pour le dialogue avec l'islam. L'une des missions de cette section spéciale est de financer et de promouvoir des activités et des projets de dialogue visant à lutter contre les idées reçues se rapportant à l'islam.
Ce dialogue constitue l'un des axes essentiels de l'action du ministère fédéral des Affaires étrangères depuis 2002. Il porte, entre autres, sur le rôle de la jeunesse et sur la situation de la femme. La RFA a notamment été le théâtre d'un vaste débat au sujet de certaines pratiques de l'islam, dont notamment le port du voile qui est interdit dans la plupart des écoles, non pas pour les élèves, mais pour les enseignantes.
L'un des objectifs que ce sont fixé les autorités fédérales dans ce cadre est de montrer aux Allemands qu'il existe une diversité dans l'islam. La section spéciale sur le dialogue avec l'islam s'adresse à un large éventail d'associations et d'individus en Allemagne, a indiqué l'un des hauts responsables de la section au groupe de journalistes libanais en visite à Berlin. Le responsable en question précise dans ce contexte que plusieurs universités allemandes ont initié récemment un cursus universitaire sur la religion musulmane pour former des enseignants spécialisés en islam, le but recherché étant d'introduire un enseignement unique de l'islam dans les écoles. Il existe à cet égard une différence notable entre les pratiques des musulmans turcs et celles des musulmans arabes, affirme le responsable de la section spéciale sur le dialogue des cultures qui précise en outre que les alaouites ont par ailleurs leur propre enseignement de l'islam. « Le dialogue que nous avons lancé, souligne-t-il, vise à élaborer un cadre global d'enseignement de la religion musulmane, sachant qu'une telle démarche n'aborde nullement les fondements de la religion. » L'initiative lancée sur ce plan s'avère en tout état de cause d'autant plus difficile que seuls 10 à 15 pour cent des musulmans en Allemagne font partie des associations communautaires reconnues par le pouvoir fédéral.
Au lendemain des attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux États-Unis, la nécessité d'initier un dialogue au sujet de l'islam s'est sérieusement fait ressentir en Allemagne. Pour une population d'un peu plus de 82 millions d'habitants, la RFA compte près de 7,3 millions d'étrangers, soit 8,8 pour cent de la population, selon les chiffres fournis par la publication Allemagne, faits et réalités, éditée par Societäts-Verlag, en collaboration avec le ministère fédéral des Affaires étrangères. Sur les 7,3 millions d'étrangers, plus de 4 millions sont musulmans, dont 2,8 millions de Turcs. Non moins de 2 600 mosquées et lieux de culte musulmans sont répartis sur l'ensemble des seize Länder de la...
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