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Législatives : juin 2009 - Tout le monde en parle

Sortie de crise

L'être humain recherche constamment des solutions aux problèmes qui jalonnent sa vie. Il n'est pas toujours facile de repérer la bonne approche, mais il y a intérêt à agir selon le principe de la foi, où l'on agit en fonction de ses convictions.
Au sein de la sphère des activités politique libanaise, un nombre impressionnant de problèmes se posent brutalement aux dirigeants.
La recherche de solutions adaptées reste compliquée ; elle se heurte à des enjeux complexes, confus et, pour le moins qu'on puisse dire, débouche souvent sur des impasses. L'imprévu des événements, les renversements d'alliance et les exigences qu'elles suscitent peuvent d'ailleurs se dissimuler derrière un jargon significatif « au creux de la vague ».
Pour l'heure, c'est l'impasse au niveau de la formation du gouvernement, une situation de crise complexe dont la nature complique les processus de résolution de problème. Face à ce qui se passe, s'impose comme nécessaire une capacité à garder notre esprit ouvert à tout ce qui nous entoure et tout ce qui existe, et pas seulement à ce qui nous préoccupe. Restons dans un état « de pleine conscience ».
Quoi qu'il en soit, aux yeux de la plupart d'entre nous, la sagesse est un chemin que l'on voudrait emprunter pour résoudre nos problèmes : on voudrait se sentir progresser vers quelque chose de meilleur, ainsi nos erreurs et nos errances auraient un sens, celui de nous rapprocher du mieux, c'est-à-dire de moins de souffrances.
Mais la sagesse n'est pas seulement un discours, elle est aussi, surtout, une pratique. Ayons recours à cette sagesse pour sortir de l'impasse au niveau de la formation du gouvernement. Faisons preuve de prudence avec les certitudes, les « toujours » et les « jamais ». Accepter la complexité et l'incertitude et agir quand même. Éviter les références à la dichotomie, cette catégorisation en deux (le 14 et le 8 Mars, les amis et les ennemis, le désirable et l'indésirable...).
Beaucoup de Libanais pensent que la formation du gouvernement reste possible dans la mesure où les acteurs agissent avec sagesse et humanisme, ce courant de pensée qui prend pour but et pour valeur prioritaires la personne humaine, son épanouissement et respecte surtout « le droit des gens ». Une initiative qui répond à cette quête de sagesse et d'humanisme serait l'avènement d'un gouvernement de salut public, formé de quatre ou cinq ministres d'État, présidé par un Premier ministre, ayant mission de gérer les intérêts de la nation, pour une période de 16 à 24 mois.
Nous voulons sentir que nous avançons, même doucement. Nous sentir, demain, parvenus au pied de la montagne, ayant accompli la marche d'approche, cheminé, avancé. Nous ne sommes qu'en bas, tout en bas, mais il nous semble déjà apercevoir le sommet.

Charles AZAR
Membre de Miles et du Cirdic
La recherche de solutions adaptées reste compliquée ; elle se heurte à des enjeux complexes, confus et, pour le moins qu'on puisse dire, débouche souvent sur des impasses. L'imprévu des événements, les renversements d'alliance et les exigences qu'elles suscitent peuvent d'ailleurs se dissimuler derrière un jargon significatif...