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Législatives : juin 2009 - Tout le monde en parle

Réajustons notre démocratie

Du 14 mars 2005 au 7 juin 2009, le citoyen libanais a pris conscience de la fragilité de son système démocratique en essayant de le redresser avant qu'il ne soit trop tard.
Après l'accord de Taëf, qui a déformé les bases de notre système étatique, notre pays a résisté à toutes les formes néfastes capables d'ébranler ses assises qui représentent et forment le cœur même de notre lutte pour l'indépendance. À présent, c'est l'enjeu politique, loin de toute position idéologique, qui prime, basé sur le dialogue afin de faire tomber la tension entre toutes les parties si l'on veut sauvegarder l'entité de la nation, loin de toute ingérence étrangère. La priorité doit être réservée aux questions épineuses qui préoccupent le citoyen, et tout d'abord la crise économique qui l'empêche de remplir ses devoirs face à la cherté de vie et le pousse à s'exiler, d'autant plus qu'il aspire à vivre en paix, sans crainte de se retrouver pris dans l'engrenage sécuritaire qu'il a supporté durant des années. Il faudra aussi se pencher sur la question des armes détenues par le Hezbollah qui bloque, plus ou moins, la possibilité de réaliser un accord à l'amiable. Le pays a été libéré du joug étranger et un nouveau sexennat a commencé. Le Hezbollah doit à présent faciliter le processus d'entente nationale. Servons d'exemple au monde entier, en tant que pays libre et autonome, et surtout évolué.
Après l'accord de Taëf, qui a déformé les bases de notre système étatique, notre pays a résisté à toutes les formes néfastes capables d'ébranler ses assises qui représentent et forment le cœur même de notre lutte pour l'indépendance. À présent, c'est l'enjeu politique, loin de toute...