Groupe 4. Dans le Caucase, l'Allemagne n'a pas le droit à l'erreur : elle n'a qu'un point d'avance sur la Russie, et un nul serait considéré comme un cinglant camouflet contre le modeste Azerbaïdjan (un nul, quatre défaites). Mais l'état de forme des Allemands interpelle : Joachim Low a convoqué Ballack, son capitaine qui s'est blessé début juillet à un orteil et n'a retrouvé ses coéquipiers de Chelsea que la semaine dernière, et Klose, touché à un tibia et qui n'a pas joué ce week-end. Podolski forfait, Cacau et Gomez devraient être alignés en attaque.

Groupe 7. La France se trouve dans une configuration analogue, si ce n'est qu'elle a huit points de retard sur les Serbes (qui ont toutefois affronté deux fois les Féringiens). Elle a aussi l'occasion de soigner sa différence de buts (+1) avant d'affronter coup sur coup la Roumanie et la Serbie en septembre. Henry est forfait et Ribéry dans une forme incertaine. Les Bleus compteront sur un Gourcuff déjà d'attaque (doublé ce week-end avec Bordeaux) et un Benzema auréolé de son transfert au Real Madrid.

Groupe 6. Belarus-Croatie met aux prises deux équipes se disputant la deuxième place, la première étant promise à l'Angleterre. Les Croates (11 points en 6 matches) sont favoris, mais les Bélarusses (9 points en 5 matches) leur passeraient devant en cas de succès.

Groupe 9. La Norvège (3 points) reçoit l'Écosse (7 points), toutes deux lorgnant également la deuxième place, sachant que les Pays-Bas sont déjà qualifiés. L'Écosse, qui avait concédé le nul 0-0 chez elle, doit l'emporter pour amoindrir la menace de la surprenante Macédoine (7 points).

Groupe 3. Contre Saint-Marin, la Slovénie a l'occasion de revenir à quatre points du leader, la Slovaquie.