Samedi, 2 heures du matin, place Riad el-Solh. Un embouteillage monstre bloque la circulation, et pourtant la place des Martyrs, sur laquelle débouche le trafic, est presque vide. Accident ? Check-point ? Non, seulement un bar à la mode... et ses voituriers. Reconnaissables à leurs tee-shirts marqués « valet parking », et moyennant un large pourboire, ils vous débarrassent de votre voiture à l'entrée du bar et la garent pour vous. Lorsque votre soirée est terminée, ils iront chercher votre véhicule pendant que vous les attendrez devant l'entrée. Tous ces allers-retours, ajoutés au temps qu'il faut aux clients pour descendre ou monter dans leurs voitures, ont vite fait de provoquer des bouchons tout au long de l'artère où se trouve le bar. C'est le même désordre qui se reproduit, jour et nuit, devant tous les établissements dont les clients estiment qu'il serait regrettable de marcher jusqu'à un parking.
Ces facteurs d'embouteillage s'ajoutent aux chantiers de travaux publics, aux rues trop étroites, aux voitures mal garées et aux barrages de sécurité qui, ensemble, multiplient la longueur des bouchons autour des grandes villes. On pourrait penser que, dans ces ralentissements, les automobilistes sont au moins en sécurité. C'est compter sans le degré de stress provoqué par les retards et par la cacophonie de klaxons qui accompagne traditionnellement les embouteillages libanais. Une fois libérées, les voitures redémarrent de plus belle et le phénomène de défoulement qui en résulte, selon les psychologues, augmente le risque d'accidents graves.
Ces facteurs d'embouteillage s'ajoutent aux chantiers de travaux publics, aux rues trop étroites, aux voitures mal garées et aux barrages de sécurité qui, ensemble, multiplient la longueur des bouchons autour des grandes villes. On pourrait penser que, dans ces ralentissements, les automobilistes sont au moins en sécurité. C'est compter sans le degré de stress provoqué par les retards et par la cacophonie de klaxons qui accompagne traditionnellement les embouteillages libanais. Une fois libérées, les voitures redémarrent de plus belle et le phénomène de défoulement qui en résulte, selon les psychologues, augmente le risque d'accidents graves.
G. A.
Samedi, 2 heures du matin, place Riad el-Solh. Un embouteillage monstre bloque la circulation, et pourtant la place des Martyrs, sur laquelle débouche le trafic, est presque vide. Accident ? Check-point ? Non, seulement un bar à la mode... et ses voituriers. Reconnaissables à leurs tee-shirts marqués « valet parking », et moyennant un large pourboire, ils vous débarrassent de votre voiture à l'entrée du bar et la garent pour vous. Lorsque votre soirée est terminée, ils iront chercher votre véhicule pendant que vous les attendrez devant l'entrée. Tous ces allers-retours, ajoutés au temps qu'il faut aux clients pour descendre ou monter dans leurs voitures, ont vite fait de provoquer des bouchons tout au long de...
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