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Économie - Marché de l’immobilier

Les expatriés, clé de voûte du marché

La saison estivale bat son plein. Les hôtels sont pleins et les restaurants tournent à plein régime. Le secteur immobilier n'est pas en reste et bénéficie assurément de la présence des touristes et des Libanais expatriés. Les mois de juillet et août ont toujours représenté une période attendue par les promoteurs pour séduire les Libanais vivant hors du pays. Une preuve de plus de la dépendance du marché vis-à-vis de la manne financière des expatriés. Contrairement à l'été 2008 qui fut particulièrement actif, le début de l'été 2009 s'annonce sans excès.
Malgré l'absence de statistiques officielles, il est possible d'estimer que 40 à 50 % des appartements de Beyrouth sont achetés par des Libanais expatriés. Le bien recherché par les expatriés est un pied-à-terre, qui peut varier en superficie de 200 à 350 m2. Quelques quartiers de Beyrouth sont devenus de véritables « ghettos » pour expatriés. L'élite issue de l'ancienne génération d'émigration dans les pays du Golfe, en Amérique et en Afrique dispose de budgets conséquents et peut s'offrir aisément des propriétés supérieures à 1,5 million de dollars. Par contre, la crise économique mondiale a affecté l'engouement d'une partie de la « nouvelle génération » d'expatriés.
La clientèle locale reste majoritaire sur le marché. Elle est estimée de 50 à 60 % des ventes dans le neuf. Leur appétit fluctue en fonction des crises sécuritaires et politiques du pays. Si les plus grosses fortunes locales se dirigent vers les appartements de luxe du centre-ville et des beaux quartiers de Ras-Beyrouth, de Sursock et de Furn el-Hayek, la grande majorité de la clientèle résidente au Liban recherche des unités de 200 à 250 m2. Sachant parfaitement que le marché stagne depuis bientôt 12 mois, elle profite pleinement de la situation en comparant les produits disponibles. Étant donné que les projets se multiplient et que le stock ne cesse d'augmenter, les locaux prennent leur temps de prospecter. En fonction de l'urgence ou non de leur acquisition, ils peuvent chercher pendant des mois avant de dénicher la propriété voulue.
L'intérêt des clients étrangers - principalement syriens, koweïtiens et saoudiens - pour des appartements dans la capitale n'est pas nouveau. Si le total des ventes peut être considérable, cela ne concerne qu'une poignée d'immeubles à Beyrouth, soit environ 5 % des projets en construction.
Les logements hauts de gamme situés au centre-ville et le long du littoral de Aïn el-Mreisseh à Ramlet el-Baïda sont particulièrement prisés. Toutefois, certaines ventes ont été officialisées dans des projets à l'intérieur d'Achrafieh et de Ras-Beyrouth.
Mais le secteur haut de gamme n'échappe pas à la crise. Les clients arabes, bien que fortunés pour s'offrir des appartements de prestige de 600 à 1 700 m2, sont désormais plus frileux car parfaitement informés des prix du marché local. Même s'ils disposent de gros budgets, ils ne veulent en aucun cas surpayer un bien. Ceci explique que certains appartements d'exception de 5 à 15 millions de dollars ne se vendent pas facilement.

En coopération avec : RAMCO
Tél.: 01-349910
La saison estivale bat son plein. Les hôtels sont pleins et les restaurants tournent à plein régime. Le secteur immobilier n'est pas en reste et bénéficie assurément de la présence des touristes et des Libanais expatriés. Les mois de juillet et août ont toujours représenté une période attendue par les promoteurs...
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